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Chronique Tsitsi

Cinq de départ All-Time des Raptors : le small-ball est justifié

L’arrêt de la saison permet d’avoir du recul sur l’exercice en cours mais aussi d’étudier un peu plus le passé et donc l’histoire des différentes franchises. Ainsi, j’ai décidé de vous proposer le 5 de départ All-Time. Etant une jeune équipe, le choix était plus simple pour Toronto.

Kyle Lowry : 6 sélections au All-Star Game en tant que Raptor, un titre de champion, pas besoin d’aller plus loin pour justifier la présence du meneur au poste 1. L’historique de la franchise est bien trop faible, pour qu’il y ait une quelconque rivalité. Damon Stoudemire, Rafer Alston, Alvins Williamson ou autre José Calderon ne peuvent rien contre le cœur et les couilles de la franchise.

DeMar DeRozan : 4 fois All-Star et meilleur marqueur de l’histoire des Raptors, il est une légende à Toronto et le restera pour l’éternité. Là-aussi, la concurrence est faible avec T-Mac, Morris Peterson, Anthony Parker. Et puis, malgré ses quelques couacs en playoffs, il est temps de mettre du respect sur le nom de DeMar DeRozan.

VInce Carter : comment enlever le joueur le plus emblématique de la franchise ? Il est le premier à avoir sa place, lui qui a qualifié l’équipe pour la première fois en playoffs, au 2ème tour. Lui qui a permis de faire passer Toronto à la télé nationale et il a surtout mis l’équipe sur la carte NBA. Air Canada n’est plus à présenter.

Kawhi Leonard : son choix peut faire grincer des dents juste pour y avoir joué une saison mais personne n’oublie jamais le premier titre gagné, surtout pas les fans. « The fun guy » a réalisé une grosse saison, sans oublier une des plus grosses campagnes de l’histoire des playoffs. Personne n’oubliera la saison 2019-2020 des Raptors !

Chris Bosh : le poste 5 mais aussi le moins bon des 5 joueurs cités. Il est d’ailleurs marrant de noter que C-Bosh était catégorisé en tant que pivot à sa sortie de fac, malgré son corps tout frêle. Adepte du 20/10, il a tout de même été le gars qui a ramené Toronto en playoffs. Dommage que lui et DeRozan n’ait pu partager un an, un peu comme Vince Carter et Chris Bosh en 2004.

Pas de T-mac, pas d’Antonio Davis ou de Damon Stoudemire, l’équipe a fière allure et surtout ferait un spectacle monstre si elle avait eu la possibilité de jouer ensemble.

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