La trade deadline est officiellement terminée, c’est donc l’occasion parfaite de faire une analyse, à froid. La deuxième partie est consacrée aux perdants et on y retrouve notamment les Knicks (surprise) ou encore les Pistons. Attention toutefois, ce sont évidemment seuls les résultats qui détermineront si cette trade deadline est un échec pour les équipes. Or, on peut évidemment se tromper.
Detroit Pistons Arrivées : Brandon Knight, John Henson, un second tour de Draft /// Départ : Andre DrummondComment dire ? On veut bien comprendre qu’Andre Drummond ait la haine. Bien sûr, c’est un business, bien sûr, les Pistons n’étaient pas en position de force, mais alors, c’est le pire trade de l’année à coup sûr. Un All-Star est parti, un pivot titulaire, un top rebondeur est parti et en échange pas grand chose à part des chocapics. Ou rien d’intéressant. On veut bien que l’intérieur ait des limites, tout ça, tout ça,…mais franchement, Detroit en terme de négociations, c’est d’une nullité sans nom sur ce dossier. S’il l’avait perdu en tant que free agent, c’était strictement la même chose. New York Knicks Arrivées : Moe Harkless, un premier tour de Draft 2020 /// Départ : Marcus MorrisQue Marcus Morris soit ton meilleur joueur, c’est une chose (très étrange par ailleurs), mais bordel les Knicks restent les Knicks. Certes, la franchise vient de changer de président des opérations basket, cependant, ce n’était peut être pas le meilleur choix à envisager concernant Marcus. Il y avait la possibilité d’avoir un jeune joueur (au potentiel limité) avec Kyle Kuzma ainsi qu’un bon vétéran avec Danny Green, et au final, tu te retrouves avec Moe Harkless, qui est un bon joueur effectivement, néanmoins dans le projet de la franchise (même s’il est illisible), cela ne correspond pas aux critères, d’autant que la possibilité de le couper n’est pas écartée. Et le premier tour de draft des Clippers sera situé entre le pick #25 et le pick #30. Autrement dit, il y a très de peu de chances qu’il soit utile dans le futur… Surtout quand on connaît la proportion de cette organisation à choisir ses joueurs un peu n’importe comment.