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Analyses

James Harden et les Rockets : huit années d’amour qui se terminent mal

Source photo : The Undefeated

James Harden a été transféré aux Nets. Mais ce n’est pas la première fois que le barbu est tradé. Et la dernière fois, c’était à Houston. Entre changement de dimension, déceptions, records et régularité, The Beard a fait plus de bien que de mal aux Rockets.

Nouveau patron

Arrivé en provenance d’Oklahoma City, James Harden arrive avec l’étiquette d’un sixième homme de luxe mais dont le potentiel reste assez élevé, mais à confirmer tout de même. Et très rapidement, The Beard s’installe comme le véritable patron de cette équipe en marquant les esprits dès sa première sous le maillot de Houston, où le numéro 13 inscrira 37 points, avant de faire mieux au match suivant (45). Aux portes des playoffs lors des deux éditions précédant la venue de James Harden, Houston parviendra à se qualifier régulièrement, pour ne pas dire tout le temps, sous l’impulsion de son désormais nouveau franchise player.

De playoffables à contender

En l’espace de quelques temps, James Harden a franchi un cap, les Rockets ont en passé plusieurs. Grâce au gaucher, les Texans vont rapidement devenir une équipe très sérieuse au sein de la conférence Ouest, malgré des effectifs et des coachs différents. Mais s’il y a une chose qui ne change pas, c’est le niveau de James Harden. Néanmoins, si les résultats seront dans un premier temps toujours les mêmes, avec des éliminations au premier tour, James Harden portera ensuite son équipe jusqu’aux finales de conférence, une première depuis 1997. Sauf que durant leurs campagnes de playoffs, Houston rencontre un problème nommé Golden State.

L’ogre Warriors

En 2015, 2016, 2018, et 2019, James Harden et les Rockets croiseront la route des Warriors en post-season, soit la moitié de l’ère James Harden à Houston. D’ailleurs, on peut constater que les Texans n’auront jamais battu les Warriors en playoffs, et dans le même temps, Golden State ira à chaque fois jusqu’aux finales NBA. Pourtant, l’arrière et la franchise se sont démenés toutes ces années là, en changeant de coachs (Kevin McHale, Mike D’Antoni), de joueurs (Chris Paul, Dwight Howard, Trevor Ariza), et de systèmes tactiques (isolation, small-ball). Toutes les armes ont été utilisées, mais aucune n’a fait mouche. Et il y aura également un regret, celui de la cuisse de CP3, qui aurait du tenir 48 minutes de plus. Malgré les efforts de James Harden dont les fans vont rapidement le décrire comme un chokeur dans les moments importants.

Un chokeur ?

Car effectivement, si tout va bien en saison régulière pour James Harden et les siens, tout n’est pas si rose en playoffs. Les prestations du barbu laissent à désirer en témoigne, le contre mangé par Manu Ginobili, puis la défaite contre des Spurs pourtant privés de Kawhi Leonard. C’est d’ailleurs celui qu’on retient le plus. Tout comme en 2018 lorsque lui et son équipe ont raté 27 tirs primés, consécutifs. Pour autant, The Beard baisse t-il vraiment son niveau de jeu en playoffs ? Pas vraiment. En huit campagnes dans le Texas, c’est malgré tout plus de 28 points par match…alors qu’il est finalement dans sa moyenne de saison régulière. Et malgré tout, il aura quelques cartons à son actif, même si c’est trop peu pour un joueur de son calibre.

Performances irréelles & records

Lors de son passage à Houston, James Harden deviendra un candidat au MVP tous les ans, en finissant dans le top 3, la plupart du temps. Durant ce temps, le barbu nous aura livré de nombreuses performances magistrales. En quelques termes, l’ancien joueur du Thunder a été une machine à scorer et à faire des triple-doubles. Une saison & 36 points de moyenne, c’est ultra-rare. Une série de plus de 30 pions sur 32 matchs de suite ? Seul Wilt Chamberlain fait mieux. Des matchs à plus de 60 points, des triple-doubles à 30-40-50-60 points ! Chaque soir, The Beard nous réservait une performances mémorable…même si la manière fut assez peu attractive. 

 

Jeu critiquable 

A Oklahoma City, James Harden était fort en off-ball, et bon en défense. Mais à Houston, il a oublié tout ça pour permettre aux Rockets de l’emporter. De l’isolation à gogo, un manque de mouvement important et une défense trop nonchalante, l’arrière est rapidement devenu détestable par sa manière de jouer. Et pourtant, c’est dans le un contre un qu’il est le plus fort, alors il semble difficile de se priver de ça, surtout quand les dirigeants regardent autant les statistiques avancées. Et dans le même temps, ses coéquipiers sont froids, ne touchent pas énormément la gonfle et paradoxalement, certains joueurs n’ont jamais été aussi bons qu’avec James Harden à l’image de Clint Capela ou de Pat Berverley.  Il se fera aussi fortement critiqué sur sa défense à cause des highlights mais les gens oublieront qu’il a souvent été solide au poste et qu’il fut notamment un des meilleurs sur Kevin Durant en 2018. 

Au final, que retenir de l’ère James Harden aux Rockets ? Le joueur et l’équipe sont passés dans une nouvelle dimension, le joueur tapera des records à la pelle mais sera malgré tout critiqué pour son jeu et ses prestations dans les moments qui comptent. Mais à l’arrivée une chose est sûre : James Harden est le deuxième meilleur joueur de cette franchise. Et il l’est devenu en à peine neuf ans.

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