Encore un peu plus d’un mois à patienter même si la pré-saison arrive vite. Les previews continuent sur The Daily Dunk et aujourd’hui place aux Detroit Pistons. Une saison décevante malgré deux, trois individualités qui sont sorties du lot. Alors cette saison, dans une toute nouvelle salle changera-elle les choses ?
Bilan 2016/2017
Après une saison 2016 réussie avec une qualification en playoffs et une belle performance au premier tour malgré le sweep, les Pistons devaient confirmer. Malheureusement pour eux, ça n’a pas été le cas avec des blessures pour Reggie Jackson qui ne trouve pas le rythme, Andre Drummond qui n’est tout simplement pas au niveau, et ne parlons même pas du banc, voire de Stan Van Gundy qui n’est pas exempt de tout reproche non plus…Heureusement pour eux, Tobias Harris et Kentavious Caldwell Pope ont réalisé une saison satisfaisante pour sauver les meubles, mais ce n’est clairement pas suffisant, et surtout ce ne sont pas à eux de porter l’équipe vers le haut.
Intersaison
Mine de rien, il y a eu quelques mouvements chez les Pistons cet été. A commencer par la venue d’Avery Bradley, qui a été échangé contre Marcus Morris. L’arrière va pouvoir apporter sa grosse défense ainsi que du scoring en attaque, ce qui ferait pas de mal pour soulager Jackson et Drummond. Ensuite, Langston Galloway et Eric Moreland sont venus renforcer l’effectif tout comme Anthony Tolliver et Reggie Bullock qui a prolongé. Enfin, à la draft, les Pistons ont sélectionné Luke Kennard qui a montré de belles choses en summer league. Seul petit bémol peut-être, le poste 4 qui est faible avec le départ de Morris à Boston.
Le joueur à suivre
On aurait pu mettre Avery Bradley par rapport à sa constante progression (et sa future free agency), mais nous avons finalement opté pour Andre Drummond qui doit montrer ce qu’il vaut. Chaque année, il nous promet du mieux aux lancers, mais ça n’arrive toujours pas, de même pour la défense. Les Pistons doivent retrouver le pivot au niveau all star comme il a été en 2016 pour revenir en playoffs. Et on lui laisse la raquette à lui tout seul pour avoir de l’espace.