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Histoires

Malika Andrews, superstar de la bulle : la vingtaine et déjà plusieurs vies pour la pépite d’ESPN

Source photo : Instagram Malika Andrews

« She’s back ! She’s back ! » Lors de la première sortie de Malika Andrews après la bulle, voici les premiers mots entendus, quand elle se rendit au café de son quartier à New-York, sa ville désormais, depuis que le géant américain ESPN l’a recruté. Sans doute pas grand chose pour beaucoup de personnes mais lorsqu’on a été la journaliste qui est restée le plus longtemps dans la bulle, quel bonheur de voir des « humains », une sorte de libération. L’après 2ème confinement lors du 1er verre vous fera peut être penser à notre introduction, quand vous vous rendez dans votre bar préféré. Malika Andrews est devenu la jeune reporter propulsée du jour au lendemain en tant que journaliste star présente tous les jours sur les antennes d’ESPN. Le Covid-19 aura au moins fait une heureuse. La journaliste de 25 ans vit un rêve éveillé. Sa carrière a changé de statut après cet événement historique et malgré son jeune âge, elle semble avoir vécue déjà plusieurs vies.

Le destin fait parfois bien les choses. Journaliste à  ESPN, une parmi tant d’autres et perdue dans la masse, Malika Andrews a pourtant été choisie pour être lead reporter pendant plus de 100 jours à Orlando. La chaîne américaine a misé fort sur sa journaliste et a réussi à élaborer une superbe story. Avec une présence de seulement 10 reporters TV tout au long du séjour à Orlando, quelle chance une rookie avait-elle réellement d’être choisie ? Miss Andrews avait sans doute plus d’aubaine de faire un feat avec Mariah Carey au karaoké de son quartier, que de devenir la star numéro une de la télé pendant quelques mois. C’est aussi à l’image des jeunes journalistes qui font fureur : Shams Charania, Taylor Rooks (oui, oui, elle aura aussi droit à sa petite histoire aussi). Seulement dans la vingtaine mais qui excellent déjà dans le monde de la NBA et du sport en général.

Avant son arrivée dans la bulle, Malika Andrews couvrait les matchs des Nets et des Knicks pour ESPN

Avant son arrivée dans la bulle, Malika Andrews couvrait les matchs des Nets et des Knicks pour ESPN

C’est de cette manière que Malika Andrews est lancée dans la fosse aux lions. Arrivée le 29 juin dans la bulle, elle devient la membre de la NBA qui est restée le plus longtemps dans ce qu’elle n’aime pas appeler une prison. Aucune journaliste aussi jeune n’avait couvert une finale de conférence. Elle comprend que les gens pensent que le retour du sport ne soit pas une idée en juin dernier mais Andrews est déterminée à faire le job. Un rêve d’être le visage le plus passé sur les antennes d’ESPN alors que deux ans auparavant, Malika n’était même pas membre de l’équipe de rédaction. La jeune journaliste était seulement arrivée en octobre chez ESPN. Son seul job « NBA » avant ça en tant que salariée ? Une pige d’un an au Chicago Tribune, qui a décidemment connu de sacrés talents entre elle et Shams Charania. À l’image de son amie Taylor Rooks, elle ne touche pas qu’à la NBA et aime s’investir dans d’autres registres. La native d’Oakland travaille un an à la James Reston Reportin Fellow au département du sport du New-York Times. Mais avant de revenir sur son passage édifiant dans la bulle et sûrement le tournant de sa vie, retour sur sa vie mais surtout sa jeunesse compliquée.

Être une superstar à 25 ans n’efface malheureusement pas toutes les galères passées. Malika Andrews en est témoin. Être bien dans sa peau est un parcours difficile, et encore plus chez les jeunes filles. Cela va encore plus loin avec l’aînée des Andrews qui à peine à 11 ans se décrivait comme en anxieuse et déprimée. Des mots qu’on est pas censés connaître à son âge. Dans un premier temps, sa famille ne s’inquiète pas mais la douleur grandit intérieurement, une nouvelle preuve que la santé mentale peut attaquer tout le monde à tout âge. Elle séchait l’école, elle se battait avec ses parents, elle souffrait de trouble d’alimentation. Son mal être se retranscrit en étant balancée d’internat en internat :

« Ce n’est pas comme x+y=Z. C’était juste le sentiment quelque chose n’allait pas. Je ne peux pas l’expliquer. » Malika Andrews via le New York Post

Les choses empirent d’année en année, le ciel s’assombrit et difficile de croire que son avenir fera d’elle l’une des journalistes les plus réputées. De plus en plus mal dans sa peau, Malika Andrews quitte l’école à 14 ans. La journaliste d’ESPN commence à éviter sa famille et se fait même virer de la Head Royce School alors qu’elle n’est qu’en 4ème. Le stress se transforme en maladie. Boulimie ? Anorexie ? Les docteurs ne savent pas car on ne peut parfois pas définir une maladie. C’est finalement à son moment le plus vulnérable, qu’elle montre toute sa force en demandant de l’aide. Souvent le pas le plus difficile vers la guérison :

« Je suis arrivé à un point où j’ai dit à ma mère « Je pense que j’ai besoin d’aide. Je ne pense pas que je serai capable de comprendre ça par moi-même. » »

It all started at The Beacon: ESPN signs Malika Andrews | UP Beacon staff blog

Les premiers pas de Malika Andrews dans le monde du sport pro

Malika Andrews est envoyé dans un centre thérapeutique dans l’Utah, bien loin de son Oakland natal et les Golden State Warriors, l’équipe préférée de la famille. Ce passage de sa vie sera l’un des plus bénéfiques de sa vie comme elle le révèle dans le fabuleux portait rédigé par Andrew Marchand du New-York Post. Elle restera 3 ans dans l’Utah et sera même diplômée à 17 ans ! Une intello ? Elle déteste qu’on la qualifie de la sorte. Si son savoir est devenu si grand au fil des années, l’ancienne journaliste du Chicago du Tribune l’explique par son temps passé à l’école. Dans le centre thérapeutique, l’encadrement était strict et donc se dirigeait envers le succès de leurs jeunes gens et leur bien être. Sa famille lui manque néanmoins. C’est d’ailleurs ce qui lui brisait le plus le cœur, notamment d’être la grande de sœur de la petite Kendra. Aujourd’hui la petite de la famille est journaliste pour… The Athletic en couvrant l’actualité des Nuggets, vous avez sans doute deviner d’où la cadette des Andrews tient son inspiration. Véritable modèle, les deux adorent être ensemble et quand leur emploi du temps leur permet, Malika n’hésite pas à faire la cheerleader en sideline, lorsqu’elle est à Denver.
La relation avec ses parents fut difficile mais désormais qu’elle a réussi à se soigner des années durant, ses mots sont forts quand il est temps d’évoquer sa maman :

“Je ne suis pas parfaite maintenant. Je ne pense pas que c’est quelque chose dont tu « guéris » [en évoquant son anxiété]. C’est quelque chose que tu travailles activement tous les jours.

Ma mère me le rappelle tout le temps. Ma mère et moi avons une incroyable relation maintenant. Elle me dit « Sérieux, tu y as déjà pensé ? Tu y as déjà pensé ? » J’ai dit « Jamais. » »

Après le lycée, son parcours se poursuit. Sa vie commence à devenir positive et c’est le début du succès. Plutôt que de partir immédiatement à l’université, la sœur de Kendra revient un an chez elle à Oakland pour étudier dans l’agence de législation des droits civiques de son grand père. Après une année forte d’enseignements, la journaliste de 25 ans hésite et se dirige finalement vers la communication. Se faisant des amis très vite qui travaillent dans le journal de l’université, une place restait vacante. Un spot qui se dirigeait vers la chronique sport. Le destin avait enclenché la première, sa plume et son style aussi originaux qu’une move de Kyrie Irving, elle allait très vite se détacher. Rédactrice pour « The Beacon », le fameux journal de l’université, elle en deviendra très vite rédactrice en chef. Elle reçoit des prix de la Society of Professional journalists et de de la National Association of Black Journalists et de la Columbia Scholastic Press. En 2016, c’est le graal, en reportant le titre de meilleur(e) écrivain(e) des étudiants de tout l’état d’Oregon. Elle sortira diplômée de l’université de Portland et avec les honneurs.

Et puis comme le raconte chaque crack, il y a toujours un mentor derrière chaque élève. Malika en aura eu plusieurs. L’un d’eux ? L’illustre Adrian Wojnarowski. Elle n’est pas encore journaliste mais tape déjà dans l’œil du GOAT de son métier. C’était en 2016 mais à cette époque, ils ne s’étaient pas encore rencontrés. Woj lit un article sur le fameux journal de l’école, « Beacon », où Malika Andrews évoque Porter, un ancien meneur de Portland (Portland se trouvait en Oregon pour ceux qui détestent la géo). Après son diplôme en 2017, Malika croise Adrian et se présente amicalement lors d’un match de summer league. Elle n’en aura point besoin, Wojnarowski connaissait déjà son nom. Une étoile du journalisme naquit.

Malika Andrews fought painful demons before meteoric ESPN rise

La famille Andrews (New York Post)

Sa carrière était lancée avant même d’avoir commencée malgré ses soucis de santé. Être passée par là, l’a façonné et l’a construite comme elle le déclare au journal rival de son employeur « The Athletic ». Son histoire  peut même rappeler celle de DeMar DeRozan concernant la dépression. En partageant son parcours, elle voulait montrer que ce n’était pas idyllique, ni facile. Andrews souhaite aider comme elle aurait aimé qu’on l’aide car concevoir avoir besoin d’aide n’est jamais facile. Elle a attendu quelques années mais pour certains, il peut arriver que ce soit trop tard pour demander de l’aide. D’autres n’en demanderont même pas :

« Je ne voulais pas donner l’impression que j’avais réussi comme par magie et que tout était facile. Je passe tellement de temps à convaincre les gens de s’ouvrir à moi et qu’ils pourraient peut être aider quelqu’un d’autre. J’avais l’impression de devoir suivre mes propres conseils. »

Aujourd’hui, elle continue de se battre car lutter contre ses démons intérieurs est « un combat quotidien ». Avoir vécu 4 ans sans sa sœur, qu’elle considère comme sa meilleure amie, ne plus avoir vu ses amis et on en passe, cela lui a permis de devenir ce qu’elle est aujourd’hui. Après avoir travaillé tant, tout va aller très vite jusqu’à la fameuse bulle. D’un stage au Denver Post, à une bourse au New-York Post avant que Cristina Daglas, qui gère la section NBA à ESPN, la veut pour couvrir les Knicks et surtout les Nets. Elle a beau manié la plume comme Shakespeare, ESPN l’a choisi avec seulement un an d’expérience à la télé, pour l’envoyer au front, à Orlando.

Malika Andrews describes her experience entering NBA bubble - ESPN Video

Les premiers tests PCR dans la bulle… qui deviendront quotidien

L’ancienne pensionnaire rentrera le 29 juin dans la bulle. « Intérimaire » en couvrant  les Nets et les Knicks dans un premier temps, passer à la caméra n’était pas encore son fort. Quand on a un tel talent avec sa plume, il est difficile d’être aussi efficace physiquement. Et pourtant, malgré son manque d’expérience dans le domaine, Malika Andrews se fait la main très vite. Mais avant de se mettre au boulot, il y a les fameux tests à gérer. Petit retour en arrière car on est encore bien loin de la familiarité du virus et des tests PCR. Après avoir été testée, c’est les 400 pas qui commencent dans la chambre d’hôtel car les résultats n’arrivaient que tard dans la nuit. La jeune journaliste appuyait parfois pendant des heures durant, sur F5 de son laptop dans la section mails, afin d’avoir les résultats. Elle raconte même que durant une matinée, ses mails étaient toujours vides. Le stresse monte, la possibilité d’être testée positive se faire ressentir :

« Mon estomac était dans un sale état. »

Mais comme le disait bien J.R Smith, il y a cette ambiance d’AAU (tournoi de lycée) qu’on pourrait comparer à une sorte de colo entre potes. La journaliste de Bleacher Report, Taylor Rooks, a par exemple été testée positive comme elle l’a racontée au téléphone à sa collègue. Une grande surprise pour sa part, sachant qu’avant son départ à Orlando, son test se révélait négatif. Donovan Mitchell, Rudy Gobert et Spencer Dinwiddie l’ont aidé à passer cette épreuve eux qui ont été testés positifs. Preuve que l’ambiance est familiale, les joueurs NBA ont gardé le secret. Bien que son test a finalement été un « faux positif », Taylor était « choquée » de tout le stress que ça engendrait. Plus encore, si un journaliste était testé positif, cela ne lui permettait pas de travailler convenablement avec un retour en quarantaine :

« Cette chose est si contagieuse qu’elle pourrait se propager très rapidement et donc en ce sens, oui, c’est également ma responsabilité car il incombe aux joueurs et aux entraîneurs de rester en bonne santé. » Malika Andrews

Une fois passé les premiers tests, le naturel revenait au galop. Faisant partie des rares journalistes présents dans la bulle, Malika Andrews montre son professionnalisme jour après jour. Son rôle était donc d’être sideline reporter durant les rencontres diffusées sur ESPN mais aussi présente en conférence de presse pour couvrir les matchs. Durant son passage, Malika Andrews aura fait vivre plusieurs moments forts. Le retour de la NBA avait aussi pour but d’avoir une plateforme pour la justice sociale. La mort de George Floyd a choqué le monde et les discours se sont multipliés, en tant que jeune femme noire, elle ne voulait oublier Breonna Taylor, surtout après la décision de justice, qui n’allait pas en faveur de la victime. Aucun des 3 policiers a été condamné malgré leur meurtre de la jeune femme. Emue aux larmes, son discours s’avérera poignant et puissant :

« Mon travail ici est couvrir objectivement la vérité et de partager ce que les joueurs vivent. Aujourd’hui, ils souffrent. Je suis fière de pouvoir être objective et de couvrir ce genre de questions. Mais clairement, l’objectivité dans le journalisme est tellement blanchie. Ma merveilleuse productrice Melinda m’a rappelé que Breonna Taylor avait 26 ans. Cela aurait pu être moi. J’en ai 25 ans. Il est très difficile de continuer à travailler et c’est ce que les joueurs ressentent. Jaylen Brown a dit « Qu’attendez-vous d’un système… qui est truqué et qui a été fondé sur une injustice envers les gens qui me ressemblent et qui me ressemblent. »

Un discours fort qui représente bien la pensée de nombreux jeunes gens. Et c’est ce qu’on aime dans le journalisme 2020. Cette nouvelle génération de journalistes utilisent leur voix, leur plateforme pour parler au mieux des problèmes de la société d’aujourd’hui. Il y a en plus cette fraternité, peu importe leur employeur, peu importe leur sexe, ils se montrent unis et la bulle n’a fait que confirmer cette tendance. De Bleacher Report à ESPN, en passant par The Athletic ou House of Highlights. C’est d’ailleurs un comble de voir que c’est une journaliste NBA, qui met en perspective ce que peut subir une afro-américaine de nos jours. Une chaîne de sport arrive à mettre plus en relief et fédérer qu’une chaine d’info, ça en dit long sur la transformation du métier, depuis l’apparition d’internet. Dans un monde où le journalisme court au clic, c’est le genre de speech qui est inspirant et rafraîchissant. Cela permet aussi de croire qu’il reste encore de bons journalistes de nos jours. Il ne serait pas étonnant de la voir quitter la NBA pour un autre registre et à travers son discours, on avait bien compris qu’elle voulait se battre pour des combats qu’elle juge importants :

« Je ne me précipite pas pour sortir du sport. J’aime cela. Je veux continuer à le faire. J’ai beaucoup plus à donner et à découvrir, à apprendre et à faire ici. Mais s’il arrive un moment où j’ai l’impression d’avoir tout donné, j’ai ses autres intérêts et j’irais les explorer. »

ESPN's Malika Andrews Is Among The NBA Bubble's Rising Stars

La journaliste est devenue la plus jeune de l’histoire à couvrir une finale de Sports US à un niveau pro

On en oublierait parfois le métier qu’est devenu le journalisme. La course à l’audience, qui sera le premier à sortir une info, qui aura la meilleure interview ? Le journalisme est avant tout d’énoncer un fait [et non une polémique] avec objectivité et surtout raconter les histoires les plus importantes et touchantes et qui devraient faire la une. Une histoire qui compte pour tout le monde :

« Honnêtement, je ne sais pas. J’adore mon travail. J’adore les gens avec qui je travaille. Ils sont plus que mes collègues. Ce sont mes amis. En même temps, il y a des jours que j’ai, qu’il s’agisse d’une décision importante de la Cour suprême ou que le président Trump reçoive un diagnostic de coronavirus, ou qu’il y ait un meurtre d’une autre personne noire par la police que je pense que je devrais rapporter ces histoires. Habituellement, je suis en mesure d’aider ce sentiment en couvrant l’intersection de cette chose et de cet événement et du sport. C’est donc quand j’étais au New York Times et que j’ai couvert les incendies de forêt à travers le prisme de l’industrie équine ou Donald Trump et Stormy Daniels à travers le prisme du tournoi de golf auquel ils étaient, ou le coronavirus à travers les manières déchirantes dont il a a touché la NBA comme avec Karl-Anthony Towns et sa mère, ou les Timberwolves du Minnesota ou Stephen Jackson assistant ou organisant des rassemblements. En général, cela m’aide à avoir l’impression de raconter des histoires importantes qui comptent pour les gens et leurs familles. Il est si malheureux que ces histoires soient souvent des tragédies. Mais un de mes mentors m’a donné quelques conseils et elle a dit que le jour où ces sentiments s’étendent au-delà des heures, voire des jours, mais vont jusqu’à des semaines, des mois ou peut-être des années, c’est alors que vous saurez qu’il est potentiellement temps de chercher à faire quelque chose un peu. Un peu différent.

Malika Andrews Wiki, Bio, Age, Height, Huband, Net Worth

Après son passage dans la bulle, Andrews a été choisie par ESPN pour couvrir la draft : « Le rôle du journaliste n’est pas seulement de savoir à quoi les joueurs ressemblent sur le terrain. C’est de demander et de capturer leurs émotions dans les minutes qui suivent un rêve sur lequel ils travaillent depuis des années est devenu réalité « 

Malika Andrews sera un nom à retenir pour les années à venir. Dans le mouvement du « More Than Athlete », la journaliste est prête à défendre des causes importantes, à l’image de toutes et tous ses collègues, toujours avec objectivité, quitte à son sortir de son rôle. A seulement 25 ans, son parcours est déjà prodigieux et qu’elle s’envole ou non vers un autre chemin qu’est la NBA, comptez sur elle pour garder son intégrité et objectivité, comme Malika l’a toujours fait. Sa vulnérabilité et son histoire pourront être une inspiration pour beaucoup de jeunes journalistes. Sortir des sentiers battus, garder son impartialité, travailler dur et être à l’écoute des autres, voilà ce qui lui a permis d’avoir du succès, on l’espère, encore pour très longtemps. Entre son parcours, ses responsabilités à son jeune âge, son passage à Orlando et l’inspiration de son speech pour Breonna Taylor, Malika Andrews est devenue notre coup de cœur de la bulle.

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