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Analyses

Il va neiger cet été, c’est certain : DeMar DeRozan est devenu un playmaker et le pire c’est que c’est efficace !

Source photo : Twitter The Daily Dunk
Comme quoi tout arrive dans la vie. La morale de l’histoire ? Si tu taffes encore et encore malgré les mauvaises langues, le travail paie toujours et c’est DeMar DeRozan qui en est le parfait exemple.

Il y a une époque où DeRozan ne faisait que dribbler pour dégonfler le ballon. Ce n’est pas une époque si éloignée puisque le joueur de Toronto était encore ce genre de joueur lors de la saison dernière. Il devait scorer à foison et ne savait pas quoi faire d’autre, hormis d’être le copain drôle de Kyle Lowry. Il semble avoir vraiment changé d’attitude sur le terrain. Plus consciencieux, plus complet en défense et en attaque, il fait vraiment plaisir à voir jouer. Il a amélioré son shoot à 3 points avec presque un panier rentré longue distance par match, soit son meilleur total en carrière. Le pourcentage est par contre toujours horrible (28.1%). Il est en revanche parfait à la passe avec 4.8 offrandes par match ! Même s’il a déjà atteint les 4 passes par rencontre, sa production est bien plus intelligente. Car on ne parle pas de passes en contre-attaque ou sur prise à deux mais de réelles situations de jeu.

L’heure où il sera attendu sera celle des playoffs. Un scoreur ne peut pas toujours être efficace durant la totalité de la post-season et il l’a bien compris. Il a apporté beaucoup de variétés au jeu cette nuit, notamment pour les shooteurs dans le corner et le numéro 10 terminera à 8 passes décisives. Il a beaucoup travaillé sur pick and roll et ça a finalement payé. DeRozan a beaucoup travaillé cet été, tout comme Masai Ujiri cet été. Le fait d’avoir des shooteurs comme Miles ou même « OG » qui est plutôt efficace sur certains spots, ça aide forcément DeRozan. C’est tout de même son 4è match de suite à 5 passes ou plus, chose impossible il y a alors quelques mois. Ses chiffres en carrière n’explosent pas ironiquement alors qu’il est à son prime et que toutes les superstars sont censés être injouables à ce niveau là. DeRozan a compris que cela ne servait à rien, si au final il ne gagnait pas. Il n’a pas besoin de mettre 30 points par match, en revanche il a besoin que ses coéquipiers soient en confiance, pour avoir du succès.

DeRozan évolue dans le bon sens du terme. Reste à savoir si le coach sera aussi se remettre en question. Les playoffs ne sont pas pour tout de suite mais il y a énormément de travail à faire. C’est bien d’avoir un autre créateur de Lowry cependant il faut le mettre aussi dans de bonnes conditions.

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