Du crack au fan lambda en NBA, il est important d’en connaître l’histoire. Petite anecdote du jour pour comprendre à quel point Larry Bird et ses 0.03 centimètres de détente ont réalisé l’impossible : gagner le titre de MVP pendant 3 saisons de suite. C’est le dernier à avoir réussi cet exploit tout sauf minime.
Most valuable player, le titre qui permet de rentrer dans la légende. Certains poids lourds en ont seulement qu’un à l’image de Kobe Bryant, Kevin Garnett ou Dirk Nowitzki, preuve que la tache est rude. Larry Bird fait partie de ce groupe et fait partie d’un autre encore plus prestigieux. Lorsqu’il arrive dans la ligue, « Larry Legend » et sa grande bouche fracassent tout sur son passage : 21.3 points, 10.4 rebonds et 4.5 passes. Pour la petite anecdote, Larry Bird shootait à 40.6% à 3 points mais durant les 4 années suivantes, il tourna à moins de 30% à 3 points. Une certaine complexité puisque après ses 4 mauvaises années à 3 points, il réussit à tourner à plus de 40% sur les 4 suivantes. Dernièrement, seulement quelques joueurs ont gagné deux titres de MVP de suite. Giannis Antetokounmpo, Stephen Curry, Lebron James ou encore Steve Nash, si on remonte dans les années 2000. Les 4 joueurs cités ont réussi à faire le back to back (Lebron James l’a réussi deux fois) mais jamais le fameux back to back to back comme un certain Larry Bird…
Remontons le temps. Le premier joueur à avoir réussi cet exploit est aussi un Celtic. L’illustre Bill Russell de 1961 à 1963. Il échappe de peu au quadruplé, Oscar Robertson étant élu MVP en 1964 (Bill Russell terminera 3ème derrière Wilt Chamberlain), avant de récupérer son graal en 1965. Wilt Chamberlain réussira ensuite à faire de même 1966 à 1968. Par la suite, il faudra attendre donc 20 ans pour revoir une telle performance. Même Kareem Abdul-Jabbar n’a jamais réussi. Larry Bird sera donc élu MVP de 1984 à 1986. 3 titres de MVP, ses seuls titres de MVP en carrière. Lors des deux saisons suivantes, il finira 3ème et 2ème. Sa fin de carrière sera néanmoins ruinée par les blessures au dos et c’est vraiment dommage. Cette seule mauvaise note le fait sortir du titre du GOAT mais le débat a clairement lieu pour le top 5, quant au top 10, il doit y être incrusté. Comme un symbole, sa meilleure saison aura donc lieu juste avant sa saison presque blanche, synonyme de descente aux enfers : 29.9 points, 9.3 points, 6.1 passes.
Beaucoup de joueurs ont des pics durant leur carrière. Larry Bird est différent. Le blondinet était un monstre de régularité, hormis sa fin de carrière. Le joueur mériterait un peu plus de respect pour ce qu’il a accompli et rien que de choper 3 titres de MVP de suite, devrait mettre à un terme à ce débat. Larry Bird fait partie des tous meilleurs de l’histoire…
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