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Anecdotes

Quand Killian Hayes pensait avoir fait l’erreur de sa vie en restant en France

L’histoire du jour nous emmène entre la France et les States grâce à Killian Hayes. Le peut être futur meneur de Rudy Gobert en équipe de France. Avoir un plan de carrière est bien, mais faut-il encore le suivre. A l’image d’un bon nombre de ses prédécesseurs, Killian Hayes a failli regretter sa décision, celle d’être restée en France.

Le jeune joueur a une belle carrière devant lui et il attaque une nouvelle saison avec l’envie de surprendre. On remonte ainsi de nombreuses années en arrière pour la story du jour, alors qu’il n’est qu’un ado comme tout le monde. Baby Killian Hayes est né aux States à Lakeland, dans le même hôpital que son papa DeRon. Il jouait à l’époque en ABA (American Basketball Association). Un an plus tard, Hayes part jouer à Cholet. Le petit Killian grandit et affronte souvent des joueurs plus vieux que lui et vit à l’heure de youtube entre and1 mixtape et Dwyane Wade, qui est son joueur préféré en bon floridien qui se respecte. C’est alors que se pose la question du lycée…

Quand vient l’adolescence, les States font rêver surtout que Killian Hayes aime cette ambiance et bien qu’il souhaite être pro, la vision de son futur est encore floue. Le meneur des Pistons souhaite repartir en Floride pour aller au lycée. Une ambiance chill, appréciable, un climat terrible, retrouver ses vieux potes… mais le plan est tout autre : « Il m’a dit qu’être pro à 15 ans était unique et tu peux avoir beaucoup plus d’expérience avec ça. » 
En effet, son père lui explique que de jouer pro en Europe lui permettra de se préparer pour la NBA. Killian abdique et finira par rester en France mais pense avoir fait une grande erreur. A l’image d’un Kobe Bryant, qui voyait ses rivaux s’éclater en NCAA, pendant que lui cirer le banc en NBA, Killian Hayes commence à regretter sa décision. En 2016 pour sa première saison avec les espoirs, le français ne joue quasiment pas pour sa première année.

Dans ces moments, trop facile de baisser la tête pour atteindre son rêve. Il garde le cap, notamment grâce à l’aide de son père. Croyant que c’était une grave erreur d’être resté en France, le 7ème choix de la draft 2020 comprendra que l’expérience s’avérera inestimable :

« C’était difficile. Ce n’était pas ce à quoi je m’attendais, c’était une saison difficile et j’ai vraiment eu du mal. Mais ce fut une grande expérience d’apprentissage. »

Il faut parfois galérer pour arriver au sommet et c’est avec ce genre d’histoire qu’on est certain que Killian Hayes réussira à oublier sa première saison, pour rebondir lors de son année sophomore.

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