Il y a des histoires plus ou moins drôles. On quitte la dramatique folie de Marcus Smart et à deux doigts de la mort, pour se diriger vers l’ironie d’une situation avec Michael Jordan.
Dans les années 90, Michael Jordan essaye de gagner son 1er titre NBA. Il y arrivera de façon légendaire contre un certain Magic Johnson. Nous sommes alors en 1991 et c’est le début de presque 10 ans de domination. Durant cette finale – les Bulls battront pour la 1ère et unique fois de leur histoire, les Lakers lors d’une série de playoffs – Michael Jordan tourne à 31.2 points à 56% au shoot, 11.4 passes, 6.6 rebonds, 2.8 interceptions et 1.4 contre. Après avoir raté le game winner au game 1, avec une grosse malchance et un ballon qui fait gamelle, il survole la finale. Et puis l’histoire se met en marche, même en dehors des terrains. Un cliché pris par le très connu Andrew D. Bernstein, tout simplement le meilleur photographe du game, sera en réalité du au hasard.
Le journaliste raconte l’histoire et c’est plutôt fun : « Je devais choisir Jordan qui serrait le trophée – son premier trophée de championnat en 91 dans les vestiaires avec son père à côté de lui. » Andrew a plutôt bien fait son job. La drôlerie de la situation ? Si la photo est pour le moins parfaite – peut être à cause de la légende de MJ – dans les faits, c’est un pur accident :
«Photographiquement, la façon dont tout s’est réuni était un miracle. Je ne savais même pas où était Michael [à ce moment-là], puis il s’est tourné vers ma gauche et il était juste dans le casier en train de pleurer avec le trophée alors qu’il était censé être à la télévision en direct.»
On peut se souvenir qu’à l’époque, le caméraman est complètement paumé, comme si sa meuf l’avait guidé lors d’un voyage en vacances sans GPS. Il faut dire que lorsque les Bulls rejoignent les vestiaires, la fête a déjà commencé à moitié, chose on ne peut plus logique. Le 1er titre de l’ère de Michael Jordan, une véritable libération après avoir lutté tant d’années contre Detroit et Boston. Le champagne a déjà coulé quelques minutes après le coup de sifflet final, avant que les médias n’arrivent. Tête contre tête ou devrait-on dire tête contre trophée, Michael Jordan ne veut pas lâcher le copain Larry O’Brien. C’est alors que Andrew a eu un petit coup du destin… Si la photo a été publiée le lendemain, on est bien loin de l’époque 2020 où les photos sont diffusées à peine quelques minutes après l’instant présent. Difficile de s’y habituer à un tel progrès.
C’est le genre d’anecdote qui fait sourire et quel moment fort de Michael Jordan et encore plus pour la NBA. C’est peut être la première fois qu’on a pu voir la sensibilité de His Airness, habitué à être un tyran.
L’incident d’une vie : Marcus Smart a failli se faire fumer par un gangster des Bloods
https://www.youtube.com/watch?v=Ir0-t5Yfq-Y