Michael Jordan a été empreint aux coups durs lors de sa carrière, même dans son propre camp. De son coach de lycée à son GM, tout n’a pas été facile pour Michael Jordan et les médias n’ont pas été forcément tendres à chaque fois.
L’homme a beau avoir évolué dans les 80’s et 90’s (on essaie d’oublie 2000’s). MJ a l’histoire la plus connue de tous les sportifs, sans doute que l’objectivité pêche de notre côté. Toutefois, tout le monde ou presque connait son parcours. On ne revient pas cette fois sur l’épisode où il a été coupé par son équipe au lycée. Direction la draft, le début d’une carrière déjà riche. Déjà champion olympique et champion NCAA, son palmarès parle pour lui. Michael Jordan a reçu le titre de meilleur joueur universitaire, il a ensuite tourné à 17 points par match aux JO (meilleur scoreur) mais ce n’est pas assez pour Rod Thorn, le GM qui le draftera et a un jugement pour le moins sec, pour celui qui est déjà pourtant une star avant même son entrée dans la grande ligue :
« Il ne va pas changer une franchise, c’est un très bon joueur offensif, mais pas un joueur offensif puissant. »
Le boss de Jordan n’avait pas de pitié pour lui et la suite lui donnera tort. Si on remonte à la grande époque, les Bulls n’avaient plus participé aux playoffs depuis 1981. Pire encore, la franchise située en Illinois peinait pour gagner ne serait-ce qu’une trentaine de matchs. Outre toute la légende Jordan qu’on connait tous par cœur, Mike a réussi à guider son équipe dès sa première année en post-season (1985). Elle ne les ratera pas de 1985 à 1998, date de sa 2ème retraite et départ définitif des Bulls. Bien que très conquérant individuellement, les critiques viennent de toute part concernant Michael Jordan. Les gens ne croient pas vraiment en lui, ça ne le dérange pas pour autant. Son mental d’acier parle en sa faveur, ainsi que son jeu :
« Pense à ce que tu veux faire, peu importe ce que tu veux faire. De bonnes choses peuvent arriver, je peux être meilleur ce que les gens peuvent penser et peut être excéder mes propres attentes. »
Pour les surpasses, il les a surpassées. Michael Jordan plante 18 points pour son premier match (pré-saison). Le Bull finira avec une saison dantesque pour sa première année en atteignant les playoffs, remportant le titre de rookie de l’année et même une première sélection au All-Star Game : 28.2 points par match, 6.5 rebonds, 5.9 passes et 2.39 interceptions. La superstar universitaire était déjà devenue un poids lourd de la NBA. Il a pour exemple Julius Erving, David Thompson, Walter Davis, et Elgin Baylor. Jordan assure que sans eux, il n’y aurait pas eu de Michael Jordan. Mais les critiques sont toujours vives, ce qui ne le gêne pas pour autant :
« Je suis fermement convaincu que si tu as un bon jeu, ton jeu va parler pour toi, tu n’as pas à en parler. Je suppose que ça essaie de le minimiser avec tout le trashtalking, vous savez l’animosité entre les mots et tout le truc promotionnel, laissez votre jeu parler pour vous. »
Michael Jordan prouvait que les excuses étaient pour les faibles. Même s’il a été un grand bavard, MJ laissait surtout son jeu parler pour lui. On peut dire que ça a bien marché.
À partir de la 34ème seconde
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