Terry Rozier réussit son match mensuel, rendez-vous en février pour son prochain bon match : merci aux Cavs d’avoir voulus jouer le rôle de victime

Source photo : nba.com

Son avenir a beau être flou, Terry Rozier n’est pas le genre de gars à se poser trop de questions lorsqu’il entre sur un parquet. Hier soir, ce sont les Cavaliers qui en ont fait les frais.

Les Cavaliers qui rendent visite aux Celtics, l’occasion idéale pour les hommes de Tyronn Lue Larry Drew de croiser leur ancien pote Kyrie Irving. En feu ces derniers temps, le meneur n’a malheureusement pas pu prendre part à la rencontre puisqu’il se sentait souffrant. Toujours précautionneux, Brad Stevens n’a pas hésité à ré-envoyer Terry Rozier dans le cinq majeur, et le moins que l’on puisse dire c’est que ce dernier n’a pas tremblé devant l’occasion.

Il faut dire qu’avec la blessure de Kyrie l’an dernier, Terry Rozier avait passé une bonne partie de la saison dans le cinq de départ des Celtics, dont en playoffs où il avait martyrisé Eric Bledsoe. Hier soir, il a encore été au four et au moulin, avec 26 points, 8 rebonds et 6 passes, le tout à une folle adresse : 9/13 au tir dont 4/5 du parking ! Soutenu par Kyrie Irving, qu’il appelle « son mentor en NBA« , Terry Rozier a évidemment aussi forcé Brad Stevens à quelques compliments :

 » C’est un super gars avec une grosse éthique de travail et l’envie perpétuelle de s’améliorer. Il ne dit jamais rien quand il n’est pas titulaire, il rentre juste sur le terrain et essaie d’être le meilleur. J’espère qu’il va continuer comme ça.  » Brad Stevens via Mass Live

Il est vrai qu’une interrogation courrait, et court toujours autour du cas Terry Rozier. Après avoir goûté aux joies de la titularisation, comment allait-il réagir en retournant sur le banc cette saison ? S’il avoue lui-même vouloir aller sur le parquet le plus possible et qu’il joue plus libéré en débutant les matchs, il accepte plutôt bien son rôle en sortie de banc comme les Cavs ont pu en faire l’expérience.

Brad Stevens essaie d’ailleurs de lui donner un maximum de minutes, mais vu la profondeur de l’effectif, il est assez difficile de distribuer du temps de jeu à tout le monde, encore plus quand l’infirmerie est déserte. Boston « meilleur » quand il y a des blessés ? Voilà une question qui n’a pas fini d’être posée.

En dehors de sa propre tolérance au fait d’être remplaçant, un autre détail fait qu’il est difficile d’imaginer Terry Rozier encore aux Celtics la saison prochaine. Vu son niveau de jeu, le meneur voudra probablement un salaire plus élevé que les 3 millions de dollars qu’il touche actuellement. Et vu les oursins au fond du portefeuille de Danny Ainge…