Stephen Curry est la définition du « Hard-Work ». Rien ne prédisait le joueur à devenir star et pourtant, il a réussi ou beaucoup ont échoué : faire perdurer l’héritage du papa champion. Retour sur ses années lycée où il aurait pu tout abandonner.
Kevin Durant disait lors d’une interview pendant une tournée 2K, que Stephen Curry lui avait claqué presque 40 points. Il avait 10 ans. Des gamins comme ça, il en existe à la pelle. Quand le physique n’est pas encore présent chez les jeunes, c’est facile de dominer mais arrivé au lycée, on passe dans une autre catégorie. Avec une mécanique de shoot catastrophique pour jouer contre les plus grands, les années AAU du collège semblent bien loin, le succès n’est pas le même qu’auparavant. Steph Curry arrive au lycée et ne fait que 1.70 mètre pour seulement 59 kilos. Poids plume, cette réputation le suivra jusqu’à ses années NBA. Pour beaucoup, il ne peut pas s’imposer au lycée à tel point qu’il ne joue pas en équipe première. Les doutes sont rentrés dans sa tête et sa confiance en soi est misérable. Si son shoot est soyeux en arrivant à l’âge adulte, ce n’était pas encore le cas au lycée, à tel point que sa gestuelle partait de son bassin. Pour sa première année au lycée, à cause des bruits qui courent, il ne tente même pas sa chance dans l’équipe première. Il joue dans l’équipe Junior Varsity, autrement dit là où le basket n’est qu’une option pour les joueurs et même pas leur sport de prédilection. Après coup, il regrette de n’avoir pas tenter l’équipe première mais ça a été une véritable leçon :
« J’ai connu des doutes », Stephen Curry. « Cela m’a beaucoup appris, aller de l’avant et se défier soi-même, et ne pas laisser les doutes ou ce que les gens peuvent dire ou à quel point vous êtes petit ou maigre, qui peuvent vous dissuader d’être ce que vous voulez être.»
On active le mode repeat comme sur Apple Music mais il est important de le faire remarquer. Les « on dit » sur son physique sont nombreux et il l’a très mal vécu, il est important de comprendre qu’à ses années vulnérables, cela l’a presque détruit. Pour la petite anecdote, il ne pouvait pas porter le numéro 30 de son père au lycée car le maillot de l’équipe était trop grand pour son corps maigrichon. Durant l’été qui suivit cette fameuse année désastreuse, Stephen Curry le qualifie de « l’été le plus frustrant de sa vie », le meneur a passé 3 mois à développer une nouvelle mécanique de shoot. Autrement dit réinventer son release et reprendre A à Z comme shooter. Il savait que ça lui permettrait de performer face à des joueurs plus physiques et plus grands. A partir de ce moment, Stephen Curry fait sensation dans l’état et son shoot à 3 points parle dorénavant pour lui. Cependant, les recruteurs ne voient pas en lui un joueur NBA, pire encore, d’autres pensent qu’il n’aura même sa place en NCAA. Là encore, toujours le même discours, son physique est toujours trop frêle, il est jugé trop petit mais cette fois, Stephen Curry n’allait pas abandonner. Son mental est désormais d’acier et incassable. Le fac de son père lui met un stop mais on garde cette partie de l’histoire pour une autre fois…
Une nouvelle preuve que le succès se construit sur la durée. Personne n’aurait pu croire que « Baby Face » allait s’imposer à la Charlotte Christian School. Il l’a fait. Travailleur acharné, les doutes lui ont permis de construire sa confiance et toutes les leçons apprises au lycée, ont été un mal pour un bien. Il les a ensuite utilisées toute sa vie pour connaître le succès.
L’image de la nuit : c’est pas un run mais un marathon, Cleveland State se prend un 40 à 0…
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