C’est parti pour les previews ! Toutes les équipes seront passées au crible et elles seront traitées en trois parties. Nous débutons par la présentation de l’effectif, qui aura pour but de présenter les qualités et défauts du roster.
Arrières
En ayant obtenu le second choix de draft cet été, les Knicks ont logiquement sélectionné RJ Barrett, l’autre monstre de Duke University avec Zion Williamson. Le Canadien est très attendu, logique pour un joueur qui est annoncé comme un podium de draft depuis déjà plusieurs années. Bon à la création, adroit au tir, capable de se créer ses propres opportunités et hyper athlétique, il sera LE centre d’attention des Knicks cette saison, en espérant qu’il ait les clés de l’attaque entre les mains le plus souvent possible. L’arrière est clairement attendu comme une future superstar de la NBA et il sera scruté chaque soir. Attention à ne pas lui mettre trop de pression cependant, mais le joueur aura à cœur de faire taire les critiques reçues lors de sa Summer League.
A ses côtés, c’est Dennis Smith Jr qui devrait être aligné. Arrivé en milieu de saison dernière, l’ancien Mavs s’était vu barrer la route par Luka Doncic et New-York semblait la destination parfaite pour se relancer. Manque de bol pour lui, RJ Barrett vient d’être drafté par la franchise et comme le Slovène, le Canadien aura besoin de la balle en main. Au vu de ses difficultés à exister aux côtés de Doncic, on est en droit de se demander comment Dennis Smith Jr arrivera à performer à côté d’un autre gros talent. A lui de jouer désormais.
Ailiers
Attendu l’an dernier, Kevin Knox a déçu…et régalé. Oui, l’ailier des Knicks a été un modèle d’irrégularité pendant toute sa saison rookie. Au moins, il a eu le bon goût de mieux finir sa saison rookie qu’il ne l’avait commencé et sa bonne Summer League est là pour témoigner d’un été passé à bosser sur son tir. Un domaine dans lequel il sera attendu la saison prochaine.
Recrue phare de cet été, Julius Randle est à l’heure actuelle le meilleur joueur de cet effectif New-Yorkais. Pas gêné par le dossier Anthony Davis, l’intérieur a réalisé une saison de porc chez les Pels, enfilant les points autant qu’il compilait les rebonds. Enorme energizer, il sera la première option offensive dans la raquette et sa mobilité sera un vrai plus dans le jeu en transition des hommes de Fitzdale.
Pivot
Il est LA bonne surprise des Knicks la saison passée, celui que l’on n’attendait pas et qui a performé chaque soir : Mitchell Robinson. Sur un courts temps de jeu, le pivot était probablement l’un des meilleurs contreurs de toute la ligue Son énergie et sa verticalité feront de lui la nouvelle arme de dissuasion en défense, et il faudra bien aux côtés d’un Julius Randle rarement inspiré de ce côté du terrain. Il est clairement l’un des chouchous du Madison Square Garden et un des futurs visages de la franchise, notamment en terme de hustle !
Banc
Attention embouteillage. Taj Gibson, Marcus Morris, Bobby Portis, les postes 4 ne manqueront pas à New-York et il va falloir réussir à donner du temps de jeu à chacun, et nul doute qu’un Taj Gibson sera régulièrement utilisé comme poste 5 pour soulager les responsabilités de Robinson. Dans le backcourt, la concurrence fera rage aussi. Elfrid Payton sera aux abois pour intégrer le cinq majeur en cas de défaillance de Dennis Smith Jr, et il devrait obtenir beaucoup de temps de jeu. Déjà peu utilisé l’an dernier, il sera difficile pour Frank Ntilikina de jouer plus, même si sa très bonne Coupe du Monde atteste d’un cap franchi d’un point de vue mental. Allonzo Trier et Wayne Ellington seront aussi utiles, notamment Ellington pour aider un spacing des Knicks qui ne brille pas sur le papier.