Preview ailiers : le roi LeBron face à la machine Kevin Durant !

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Si on a vu que du côté du backcourt les Warriors avaient largement l’avantage, on arrive au poste 3, celui du meilleur joueur de la planète pour les Cavaliers. Mais face à un concurrent aussi redoutable, qu’en est-il de la supériorité du King ?

LeBron James 

On ne le présente plus. On ne parle ni plus ni moins du meilleur joueur du monde, sans débat possible. Déjà excellent lors de la saison régulière, qui le verrait couronné MVP si James Harden n’avait pas autant dominé la conférence Ouest, le King est encore plus impressionnant depuis les débuts des playoffs. Il a écrasé et sweepé les Raptors, et lorsque son équipe a dû aller jusqu’en 7 matchs face à Indiana et Boston, c’est bien évidemment lui qui a fait le taff. C’est bien simple, fort de ses 35 points de moyenne (dont 8 pointes au dessus des 40) à 54% au tir, avec plus de 9 rebonds et 9 passes par match, LeBron n’a jamais semblé aussi fort ! Sur les 12 victoires de Cleveland, le type a du aller en chercher 10 « à lui tout seul ». Mais cette fois-ci, il aura un vrai adversaire à son poste sur cette série de finales. Si KD devrait défendre sur lui, il est fort probable que Jeff Green Green starte, afin de reposer Lebron en défense. Offensivement, BronBron va devoir se coltiner l’équipe entière par alternance, que ce soit Kevin Durant, Andre Iguodala (quand il sera remis) et même Draymond Green. Individuellement, il devrait s’en sortir et afficher une ligne de stats impressionnante, mais il aura pour mission de réussir ceci tout en impliquant ses partenaires, et ça, rien n’est moins sûr tant ils seront bien gardés. Quoi qu’il en soit, aucun défi n’est trop grand pour lui, et sa soif de titres n’est plus à prouver pour celui qui clorait potentiellement le débat du GOAT s’il remportait une quatrième bague cette année.

Kevin Durant

Kevin connaît bien LeBron. C’est d’ailleurs lui qui l’avait privé de titre en 2012 quand il évoluait encore à OKC aux côtés de Russell Westbrook et d’un James Harden naissant. En quête de sortie de zone de confort de bagues, il a rejoint l’armada Californienne l’an dernier, remportant directement un titre et surtout LE titre de MVP des finales. Pleinement arrivé à maturité, KD est peut-être l’attaquant le plus injouable de la ligue, capable de sanctionner de près, de loin, en transition, sur la ligne des lancers, le tout avec des pourcentages ahurissants. Mais depuis cette saison, Durant s’impose comme un défenseur sur l’homme très habile, posant encore plus de 2 contres par match pendant ces playoffs. Moins à la création que son rival, Durantula envoie chaque soir 29 points, 7 rebonds et 4 passes, le tout sans jamais donner l’impression de forcer son talent. Alors dans un contexte de finales… L’ailier pourrait bien tout détruire sur son passage. Il faudra qu’il soit remuant en attaque. Pour limiter LeBron James, il faudra l’épuiser et l’obliger à défendre sérieusement, surtout que le King a déjà épuisé pas mal de ressources en jouant jusqu’à 48 minutes pendant les playoffs. Grace à ses loooooongs bras, KD semble être une des meilleures options pour gêner les fadeaway de LeBron et venir le contrer lorsqu’il part au cercle. Si les Warriors ont plusieurs armes pour tenter de limiter leur adversaire, Cleveland n’en n’a pas autant.

Si on est forcé de donner l’avantage au meilleur joueur de la planète, comme toujours, LeBron trouve en Kevin Durant son meilleur adversaire en NBA (avec Kawhi Leonard). Car oui, c’est bien face à lui que son avantage est le moins flagrant, d’autant qu’il n’a pas la chance d’avoir autant de relais que KD.