Les previews du 1er tour des playoffs NBA continuent, et c’est au tour de l’affiche Sixers-Nets de passer au crible ! Un duel entre l’équipe hype de l’année face à celle qui en a converti énormément la saison dernière.
Arrières :
Ben Simmons réalise, sans que l’on parle trop de lui, une seconde saison rookie saison sophomore excellente ! Dans sa prise de décision, sa lecture de jeu, son sens de la passe et ses pénétrations, il posera de nombreux problèmes à des extérieurs trop petits pour le défendre. No shoot no problem (jusqu’à Boston hein). JJ Redick devrait se faire un régal d’artiller à 3-points, que ce soit sur des remises en sortie d’écran d’Embiid ou en transition sur des services de l’Australien. Un duo chiant à défendre assurément.
D’Angelo Russell a franchi un énorme cap cette année, et il aura forcément envie de prouver qu’il est à la hauteur du défi que sont les playoffs. Clutch et motivé, son duel face à Ben Simmons sera potentiellement la clé de cette série. L’adresse extérieure de Joe Harris, vainqueur du 3pt Contest également. Et avec JJ Redick, ce sera vraiment un duel de snipers intéressant à suivre. C’est défensivement que le duo pose problème avec un Ben Simmons qui va tout faire pour utiliser ses faiblesses.
Avantage 76ers
Ailiers :
Jimmy Butler et Tobias Harris, soit deux joueurs de calibre All-Star. Jimmy Butler se chargera probablement de défendre le meilleur extérieur et se verra confier le ballon dans les éventuels money-time. Et il risque d’y en avoir entre ces deux équipes. L’ailier semble cependant moins bon qu’à Minnesota mais il vit pour des moments comme celui-ci. Tobias Harris sera aussi très important, s’il tourne à 18 points avec de l’adresse dans le tir extérieur, ça va être difficile de stopper l’attaque de Philly.
Face à la paire des Sixers, les Nets enverront DeMarre Carroll et Rodions Kurucs. Le premier cité est blessé mais sera apte pour le game 1 de ce 1er tour. Moins sexy, moins ronflant et objectivement bien moins fort. Les deux ailiers peuvent avoir leurs soirées d’adresse, mais ça risque de se montrer trop irrégulier pour rivaliser, d’autant qu’ils devraient laisser un maximum de plumes à défendre leurs vis-à-vis.
Avantage 76ers
Intérieurs :
Joel Embiid ! Le meilleur joueur de la série sans doute possible. Des deux côtés du terrain, le Camerounais sera un enfer à tenir, surtout quand on connait la tendance qu’à Brooklyn à prendre tarif par les intérieurs adverses. Il devrait toutefois manquer les premières rencontres, ce sera donc à Boban Marjanovic d’assurer le taff. Ce qui ne devrait pas l’effrayer.
Jarrett Allen risque de souffrir face à son adversaire. Moins mobile, moins grand, moins costaud, il aura du mal à faire parler sa verticalité sur ce genre de matchup. Il devra aussi faire attention à ne pas être trop vite pénalisé par les fautes, une grande spécialité de ce bon vieux Jojo, sous peine de vivre des playoffs similaires à ceux d’Hassan Whiteside l’an dernier.
Avantage 76ers
Banc :
Avec TJ McConnell, Philly aura de l’énergie à revendre en sortie de banc. Boban devrait profiter d’un bon temps de jeu également tout comme Mike Scott, Furkan Korkmaz et Jonathan Simmons. Loin du niveau du cinq majeur, les hommes de Brett Brown auront leur mot à dire malgré tout. Le banc de Philadelphie est l’un des plus faibles de la post-season et si ça devrait passer contre Brooklyn, la suite s’annonce compliquée.
Excellent en début de saison, Caris LeVert revient tranquillement à un rôle de remplaçant depuis son retour de blessure. Il excelle des deux côtés du terrain et libère la pression de D’Angelo Russell quand il le faut. Shabazz Napier et Rondae Hollis-Jefferson tenteront d’apporter un peu de shoot en sortie de banc mais c’est surtout Spencer Dinwiddie qui aura un rôle immense au sein de la seconde escouade. Au scoring comme à la distribution, le combo guard a prouvé qu’il jouait comme un titulaire. Un atout précieux pour mettre la pression pendant 48 minutes.
Ex aequo
Coachs :
Brett Brown est peut-être l’élément faible de ce groupe. Non pas que le technicien soit mauvais, loin de là, mais il a déjà montré ses limites en playoffs l’an dernier et semble avoir du mal à s’adapter à ses adversaires. A lui de nous faire mentir, mais le coach semble ne pas avoir l’emprise nécessaire sur son groupe pour aller jusqu’au bout.
Kenny Atkinson est une des bonnes surprises de cette saison. Si elle manque de défense et de talent pur, son équipe pratique un beau basket, offensif et dynamique. Surtout, elle est déjà au dessus des attentes de début de saison et jouera donc sans le moindre complexe. Un atout parfois dans ce genre de moments.
Avantage Nets