Nous nous sommes bien foirés lors de notre preview. Boston se devait de gagner, surtout à la maison mais un ancien est venu se mêler à la bataille !
Quel match ! Personne ne s’attendait vraiment à une bataille serrée. Personne sauf le Heat qui a joué sereinement, malgré les blessures et une hargne de bad boy. Une rencontre qui prouve encore une fois que la NBA est un championnat à part et que tout le monde peut perdre sa thune en un instant. Comme lors de la rencontre face aux Pacers, les Celtics se muent en contender avec un début de partie très costaud, où leurs adversaires ne mettent que 15 points. Mais encore une fois, le 3ème quart-temps est totalement fucked-up avec 15 petits points inscrits…
Il y a vraiment un problème psychologique pour cette équipe en sortant des vestiaires. Cela arrive beaucoup trop souvent et c’est de notre humble avis, le seul et principal défaut. Une incapacité à être irrégulier en attaque et cette fois-ci, Terry Rozier n’aura pas pu sauver son équipe. Un Al Horford encore une fois pitoyable et c’est Kyrie Irving et Marcus Smart qui doivent se débrouiller en fin de match. Malgré ses 33 points, Uncle Drew n’a pas pu être le sauveur cette fois-ci, lui qui a eu la balle de match entre les mains mais qui n’a pas pu conclure, avec un shoot très déséquilibré.
C’est le moment de se faire un petit throwback thursday avec le « Olynyk Game ». C’est le match 7 entre les Wizards et les Celtics en demi-finale de conférence, et le canadien prend feu pour sauver son équipe. Il fait exactement la même chose la nuit dernière avec tout simplement, son meilleur match en carrière : 32 points, 7 rebonds, 2 passes et surtout 6 bombes à 3 points.
Il fallait en avoir dans le mental pour effectuer ce comeback. Tout l’équipe du Heat est en train d’envoyer parpaing sur parpaing et c’est là que l’ancien de la maison prend feu. Bien aidé par J-Rich, Kelly Olynyk ne force rien et donne de la confiance à son équipe. Notamment à Wayne Ellington, complètement out jusqu’à là, il livre un 4ème quart-temps magique avec deux gros shoots à 3 points.
C’est ce qu’on appelle la magie du basket. Quand tu joues contre ton ancienne équipe et encore plus contre celle qui t’a draftée et ce qu’a fait Kelly Olynyk cette nuit fut prodigieux, lui qui n’est pas en confiance en ce moment. 3 dernières sorties à 7,11 et 11 points encore et aucun match à 50%.
Bien entendu, Dion Waiters a encore voulu se prendre pour Michael Jordan et ça a failli leur coûter cher… Il y a encore des choses à travailler mais avec 5 victoires en 7 matchs, le Heat est plutôt pas mal !