La NBA est remplie d’histoires et quand on évoque le personnage Larry Bird, elles sont nombreuses. Ce mec pourrait écrire des livres aussi gros que ceux d’Harry Potter. L’un de ses trucs préférés et une anecdote méconnue ? Courir, courir, courir. Voulait-il souffrir comme il a fait souffrir de nombreux défenseurs NBA ? Peut être. L’homme qui a eu un des plus gros peaks de l’histoire de la NBA avait son petit rituel. Si cela lui a réussi, il avoue dans le même temps que ça lui a peut être coûté sa fin de carrière.
On ne le dira jamais assez, Larry Bird est un des joueurs les plus sous-estimés de l’histoire. A quelques saisons près, il faisait partie du débat du GOAT. En réalité, ses blessures ont déchiré sa fin de carrière comme beaucoup de joueurs mais quand il était en pleine forme avec son 0.1 centimètre de détente, « Larry Legend » est injouable et regardait n’importe qui dans les yeux au sein de la ligue. James Harden danse, Lebron James joue au football américain mais le truc de Larry Bird avant les matchs, c’était de courir. Oui, courir avant même le début du match, histoire d’être encore plus cramé avant le coup de sifflet. Le mec aimait tellement se prendre pour Eliud Kipchoge (meilleur marathonien all-time pour beaucoup), que non seulement il courait avant les matchs, mais faisait de même APRES les matchs. Pourquoi ? Pour que son prime soit au top du top, courir pour être en forme, même sans les jours sans. On peut dire que cela lui a réussi pour sa carrière : 3x champion, 2x MVP des finales, 3x MVP, 12 x All-Star. Et encore, voici une liste plus que rétrécie car l’ancien fermier est un sacré morceau :
« J’ai toujours couru quand je jouais. Avant les matchs. Après les matchs. Peu importe. J’ai juste ressenti le besoin de rester en parfaite forme. »
Larry Bird racontait que lorsqu’il jouait à domicile, il adorait courir dans les tribunes du TD Garden et ce, plusieurs kilomètres. C’en est arrivé à un point où Larry Bird courait même après et/ou avant les entraînements. Courir 2 heures à l’entraînement arrivait parfois. Cela satisfait Larry ? Absolument pas. Il lui arrive de courir, même avec 2 heures de footing dans les jambes. Larry Bird raconte cette histoire contre Atlanta, où le gars a cru qu’il n’arriverait pas à performer. Ce fou décide de courir 32 minutes AVANT le match contre Atlanta. On connait l’histoire d’amour avec Dominique Wilkins mais quand bien même, Larry Bird livrera son meilleur match en carrière avec 60 points : « Contre Atlanta, j’étais inquiet parce que mes ischio-jambiers étaient vraiment douloureux, mais je me suis relâché et je me suis senti mieux et j’ai fait un très bon match. » Son coach K.C Jones n’était jamais énervé contre lui mais demandait souvent à Larry Bird pourquoi ? La réponse du hall of famer ? Lui même ne savait pas, il kiffait juste et ça le mettait dans son match, il se sentait tout simplement mieux dans sa peau :
« Je n’ai jamais eu mal aux genoux en courant. Mon dos était toujours le problème. Mais j’ai toujours senti que si je n’avais pas fait de course, je ne me sentais pas bien ce jour-là. Je pense que beaucoup de coureurs le pensent. »
On a pas eu de recap depuis 2015, mais à ce moment Larry Bird courait encore plusieurs fois par semaine. Si vous avez d’ailleurs l’œil, le légendaire numéro 33 des Celtics est le joueur retraité qui est le plus en forme. Parmi les « humains », on en connait d’ailleurs que très peu qui ont leur body de la vingtaine. Rien que pour ça, Larry Bird doit approcher le top 3 de l’histoire de la NBA. Bon ok, on arrête de forcer sur le dossier (top 5 certifié).
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