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Analyses

Le dossier du jour : Luke Walton, le jumeau maléfique de Tyronn Lue ?

Source photo : USA Today

Aujourd’hui, petit (gros) article spécial concernant les limites de Luke Walton au coaching. Cela ne date pas d’hier certes, mais cela est flagrant aujourd’hui compte-tenu de la qualité du roster. On préfère vous prévenir avant : c’est un avis tranché, et cet article n’aura pas de « hiérarchie », ce sera un peu le désordre, un peu comme les rotations du coach. Ah oui, au fait, si vous êtes de la famille de Luke Walton, il faut immédiatement quitter l’article. 

Le bilan actuel est de 11 victoires et 8 défaites. Cela peut paraître comme un bon bilan après toutes les arrivées, les automatismes qui ne sont pas encore parfaits. Cependant, les victoires sont uniquement dues aux exploits individuels d’un certain LeBron James. Pour preuve, les Lakers ont galéré à battre les Hawks ou encore les Cavaliers. Je respecte mais ce sont tout de même les deux pires équipes à l’Est. Cela fait rien, on va lister les erreurs/limites de Luke Walton…en partant du principe qu’il ne puisse rien reprocher ou dire à Bron…car c’est BronBron.

Commençons tout d’abord par le cinq majeur. Celui-ci est plus que déséquilibré avec la présence de trois joueurs offensifs (James, Kuzma, Ingram), qui ont besoin d’avoir la balle. La présence d’un 3&D comme…Josh Hart (ou éventuellement KCP) ferait du bien sachant que les joueurs sont là pour défendre, et catcher et shooter à trois points. Car en effet, il n’y a pas de ball movement (à peine 267 passes par match, soit la 4ème pire équipe) alors qu’il fantasmait dessus lors du media day.

Transition parfaite puisque je vais revenir sur le ball movement. Comme il n’y a aucun système (enfin, il y en a deux, mais ils sont facilement défendables et servent plus à démarquer les joueurs), Luke Walton se contente de donner la balle à LeBron James, qui par la suite, aura des picks de la part de Lonzo Ball ou bien de JaVale McGee (qui prennent des initiatives). La suite, il suit son instinct et peut donner au rolleur ou encore transférer pour souvent un catch and shoot, puisque ça manque du spacing alors qu’un gars comme Brandon Ingram était censé profiter des espaces, fournis par le King.

Justement parlons du cas de Brandon Ingram. Le talent est indéniable, le potentiel est énorme mais quel coach n’arrive pas à l’utiliser ? Et ben c’est Luke Walton ! Comme ce n’est pas un shooteur naturel, il ne parvient pas à tout rentrer à trois points. Là où il est le meilleur, c’est lorsqu’il arrive lancé, quand il peut prendre le contact dans les airs, et finir avec ses longs bras. Le joueur formé à Duke avait un système spécialement pour lui l’année dernière, ce système a visiblement disparu…Et quand il a la balle, l’ailier est obligé de forcer puisqu’il n’a donc pas de ball movement et d’autre part, il sait qu’il ne reverra pas la balle de sitôt. Un peu à l’image du match face à Orlando, il met dedans après 2 isolations de suite, avant de ne plus revoir la gonfle.

Ensuite, on va parler de ses rotations foireuses. En général, le premier joueur qui rentre (après Chandler), c’est Josh Hart (ou KCP) à la place de Kuzma ou Ingram. Comment fait-il pour faire son choix ? Il regarde le joueur le plus chaud du moment, celui qui est le plus en rythme, et qui commence parfaitement à rentrer ses tirs. C’est donc comme ça que la première rotation est connue. Il faut constater que ce n’est pas vraiment malin comme tactique.

Parlons d’un joueur qui fait désormais parler : Lonzo Ball. Quand le meneur joue plus de 30 minutes, le bilan des Lakers est de cinq victoires pour une défaites. Premier constat, il ne joue pas assez puisque ce n’est pas normal qu’il joué que 6 matchs à plus de 30 minutes, et deuxième constat, il est bien trop souvent benché dans le quatrième quart, et on ne parle pas du money time, on parle du quart temps en entier !! Plutôt chelou lorsqu’un mec apporte tellement à l’équipe (pace, vision du jeu, défense) et à LeBron (réussite incroyable lorsque l’un pose un pick sur l’autre et vice-versa).

Continuons sur le Big Baller. Lonzo possède des qualités de playmakeur, de créateur, car il est avant tout doté d’une vision du jeu incroyable, alors il est par conséquent logique de l’utiliser comme un simple 3&D. Certes, il défend très bien et a bien taffé sur son shoot, mais de là à l’utiliser comme un ailier, c’est non. C’est un joueur, qui excelle dans la passe à l’opposé mais se passer de ses principales qualités, c’est tellement dommage. Et ça se voit qu’il est dégoûté/dépité, comme on a pu le voir à l’écart, lors du match contre Orlando. Logique quand ton coach a peur d’un joueur (Rondo).

Puis il y a eu le death lineup (LeBron + young core) qui a été teasé comme un film de comédie française par les dirigeants et lui même en interne. Celui-ci a été utilisé une fois, à Portland lors de leur opener, qui a permis d’ailleurs aux Angelinos de revenir dans le match. Depuis, il n’est plus utilisé alors soit Luke Walton le préserve pour les playoffs, soit le coach ne voit rien. Je ne vous cache pas que j’opte plutôt pour la seconde option.

Enfin, je vais terminer par ce massacre en listant dans le désordre quelques mauvaises décisions de sa part: la non-utilisation de Moe Wagner contre les pivots qui s’écartent (Vucevic s’est amusé 2727 fois avec McGee), des dernières possessions POUR LA GAGNE où le système, c’est démarquage pour LeBron, puis isolation pour le King. Luke Walton est aussi incapable de voir que Kyle Kuzma veut être le héros à chaque money time. Par conséquent sa sélection de tirs est médiocre, comme dans la totalité du match, une défense qui n’a pas progressé, avec des picks off ball qui sont dangereux à chaque action. Sans parler des picks sur le ball hander, qui provoquent instantanément le switch. 

Luke Walton est très lucky d’être encore en place à Los Angeles, car s’il avait crée un semblant de collectif à sa venue, celui-ci a disparu. Malgré les qualités de créateurs de nombreux joueurs dans le roster (LeBron, Rondo, Ball, Ingram), le coach des Lakers est incapable d’avoir au moins un semblant de ball movement. Je ne parlerai évidemment pas de la mauvaise utilisation de Lonzo Ball et Ingram, sans oublier l’absence des système quelque soit le moment du match.

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