On pète tous un jour ou l’autre un câble, star ou pas star et Kyle Lowry a failli aller en prison bêtement et comme souvent avec lui, le basket en est le principal responsable.
Kyle Lowry n’est pas un criminel, loin de là mais si ça expliquait en partie son attitude avec les arbitres ? Pour les plus jeunes, K-Low n’a pas toujours été un meneur réputé au sein de la ligue. Il est respecté par ses pairs uniquement depuis qu’il est arrivé à Toronto. All-Star depuis 2015, il a formé avec DeMar DeRozan un duo aux Raptors pour en faire une place forte de la conférence est, puis a fini le boulot avec Kawhi Leonard (champion en 2019). Mais Kyle Lowry est loin d’être un jeune joueur NBA, il est arrivé à Memphis en 2006 avant de partir à Houston et enfin Toronto. Le joueur originaire de Philadelphie a eu des soucis au début des années 2010, qui auraient pu l’envoyer en prison…
Retour lors de la saison 2011-2012. Après un nouveau choke de Lebron James en finale, la NBA est en plein sursis à cause d’un lockout. Les joueurs font comme ils peuvent, Nico et Tony reviennent en France mais pour les ricains, ça s’occupe entre potes en continuant à travailler, c’est donc le cas de Kyle Lowry. Il joue un match le 22 septembre 2011 et seuls des joueurs NBA sont présents sur le terrain. Une des arbitres se nomme Infini Robinson et à la fin de la rencontre, Kyle Lowry lui a balancé plusieurs ballons et l’histoire ne s’arrête pas là. Complètement hors de contrôle, il aurait proféré des menaces, avant de s’excuser… La jeune femme a été choquée et a porté plainte. A l’époque, la prison n’était pas loin pour le meneur, il pouvait écoper jusqu’à 6 mois !! Daryl Morey n’était pas très heureux de l’attitude de son joueur :
« Nous sommes au courant qu’une plainte a été déposée à Las Vegas contre Kyle », a confirme Daryl Morey, le GM des Rockets. « Nous allons travailler pour clarifier la situation. Comme il s’agit d’un problème légal, nous ne commenterons plus l’affaire ».
Plus de peur que de mal mais c’est bien durant cette saison, qu’il avait commencé à se faire un nom en frôlant le triple-double de moyenne. Chacun a ses démons…
Serge Ibaka raconte comment il s’est fait recruter par Kawhi Leonard : un robot reste un robot