Hier soir, les insiders NBA ont réveillé la planète NBA : alors qu’on pensait la situation de Jimmy Butler au point mort, les Sixers et les Wolves ont finalement trouvé un accord. L’arrière prend la direction de Philadelphie en échange de Dario Saric, Robert Covington, Jerryd Bayless et un second tour de draft 2022. Il y a bien évidemment des avantages et des inconvénients sur ce trade dans les deux équipes. Notre seconde analyse se concentre sur le point de vue des Wolves.
Tout d’abord, ce qu’il faut savoir, c’est qu’avant l’arrivée de Jimmy Butler aux Wolves, Andrew Wiggins et Karl-Anthony Towns progressaient assez rapidement en devenant un duo très prometteur pour la suite. Nous n’allons pas refaire l’histoire, cependant, c’est qu’il y avait de mieux à faire pour Andrew Wiggins. Dans un premier temps, le Canadien va retrouver son poste de prédilection (arrière) et dans un second temps, il va pouvoir retrouver un jeu plus naturel. L’époque du catch and shoot va être terminé, le jeune loup va enfin retrouver des picks, où justement il était très fort compte-tenu de ses qualités.
Et c’est justement là qu’interviennent Robert Covington et Dario Saric. C’est là qu’Andrew Wiggins va attirer la défense, et va pouvoir les servir dans un fauteuil à l’opposé, surtout pour RoCo. Le Croate pourra lui faire comme bon lui semble : shooter, ré-agresser, ou l’extra-passe. Ces deux recrues n’ont pas besoin d’avoir la balle, au contraire de Jimmy Butler. Le numéro 1 de la draft 2014 va plus au moins retrouver ses tirs naturels, en pull-up, même si c’est vrai, le jeu actuel de la NBA ne veut pas ça. Et surtout, Wiggins va de nouveau aller au cercle, provoquer des fautes, ce qui était une spécialité chez lui avant la venue de Jimmy Buckets.
Passons désormais à Karl-Anthony Towns qui va normalement être responsabilisé un minimum. En effet sous l’ère Butler (ou Thibodeau plutôt), le pivot n’avait quasiment aucun ballon au poste bas, alors qu’il est vraiment dominant. KAT peut vraiment réaliser des chantiers, des massacres si on le bombarde de ballons à l’intérieur. L’homme qui n’a toujours pas raté le moindre match se contentait de poser des picks et prendre des rebonds, il faut espérer qu’avec ce départ, les systèmes de Thibs changent, ce qui n’est pas forcément gagné.
Pour les deux joueurs, il va y avoir une certaine délivrance dans leurs têtes. Maintenant que leur « bourreau » est parti, Andrew Wiggins et Karl-Anthony Towns vont être libérés, et ils vont trouver leur jeu traditionnel. Pour le Canadien, cela veut dire qu’il va avoir la gonfle dans ses mains, avec des lancers provoqués, des pull-up, de l’iso, on va en quelques sorte retrouver le vrai Wiggo. Pour KAT, c’est pareil puisqu’il va retrouver sa domination dans la peinture. Rappelons que c’est du 25 points et 12 rebonds par match lors de sa…seconde année. Le pivot était vraiment impressionnant, avec une facilité déconcertante.