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Analyses

Jimmy Butler trade – Côté Sixers : quel spacing et quel partage du ballon ?

Source photo : The Ringer
Hier soir, les insiders NBA ont réveillé la planète NBA : alors qu’on pensait la situation de Jimmy Butler au point mort, les Sixers et les Wolves ont finalement trouvé un accord. L’arrière prend la direction de Philadelphie en échange de Dario Saric, Robert Covington, Jerryd Bayless et un second tour de draft 2022. Il y a bien évidemment des avantages et des inconvénients sur ce trade dans les deux équipes. Notre première analyse se concentrer sur le point de vue des Sixers.

La première chose que l’on a envie de dire, c’est que les Sixers prennent un sacré risque. D’une part, Jimmy Butler est free agent à la fin de l’année, et dans le même temps, l’arrière/ailier n’est pas réputé pour avoir une excellente réputation avec des coéquipiers plutôt jeunes. Ce trade prend la tournure, d’un All-In, ce qui semble incohérent après une longue reconstruction, et où la franchise avait trouvé un équilibre parfait sur le terrain, malgré le début de saison assez moyen de la franchise. Un 3&D qui part, un complément parfait qui part également, et voilà qu’il faut de nouveau trouver un équilibre…dans le spacing, et dans le partage du ballon.

Effectivement, Brett Brown va dans un premier temps devoir trouver un poste 4 titulaire et là, il faut dire que les choix sont assez limités : Wilson Chandler, Mike Muscala ou Amir Johnson où l’ancien ailier des Nuggets a le profil qui ressemble le plus à Dario Saric dans le sens où que c’est un « petit » poste 4, qui va s’écarter, mais il reste moins polyvalent offensivement. L’importance de l’ailier fait sera extrêmement importante pour une raison principale : sanctionner à trois points. Et oui, les intérieurs des Sixers seront plus adroits que les extérieurs…logique nan ?

Certes, Jimmy Butler réalise un très bon début de saison longue distance avec une adresse de 38%. Sauf que l’on ne sait pas si ça va durer, et l’ancien joueur des Bulls n’est pas un shooteur naturel et par conséquent, l’adresse peut fuir à tout moment. Toutefois, ça peut rapidement devenir inquiétant étant donné que Ben Simmons a une adresse from downtown plutôt inexistante et que Markelle Fultz n’est pas le roi du tir de loin (31% cette saison). Face à une défense intelligente (Celtics par exemple) ou contre une zone raquette, l’attaque des Sixers peut passer complètement au travers sur de longues séquences.

Le spacing est justement lié à un autre élément important : la répartition des ballons. Pour dominer dans la peinture, Joel Embiid aura besoin de ses ballons, Ben Simmons aussi, sinon, il ne servira presque à rien offensivement parlant. Markelle Fultz est un peu dans le même cas que son meneur, et Jimmy Butler adore avoir la gonfle dans ses mains, pour jouer des isolations et picks & roll notamment. Sur les cinq joueurs qui composent les titulaires, vous en avez quatre qui ont besoin de la balle afin d’être utile. C’est là où cela se complique pour le coach des Sixers, qui va devoir trouver un équilibre.

En attendant l’analyse à venir côté Wolves, voici l’analyse côté Sixers. Dans un premier temps, nous sommes obligés de constater que ce trade est un énorme risque, et sur le terrain, cela y ressemble aussi. Le spacing où les intérieurs tirent mieux que les extérieurs, le partage du ballon avec des gars comme Ben Simmons, Markelle Fultz ou Joel Embiid qui ont en besoin, et nous avons même pas parlés du vestiaire, qui est composé de grandes gueules, dont le pivot fait partie et d’un joueur nonchalant (Ben Simmons) et qui plus est possède une meuf connue, et Jimmy Butler n’aime pas trop ça…
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