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Analyses

Être leader s’apprend et Kyrie Irving est un étudiant du jeu : la parfaite adaptation d’Uncle Drew à Boston

Si le pari de vouloir quitter Cleveland et LeBron James était risqué pour Kyrie Irving, il faut dire que le meneur assume pleinement sa décision en ce début de saison. Leader offensif du meilleur bilan de la Ligue, Irving s’est parfaitement acclimaté chez les Celtics.

Cet été, Kyrie s’est mis en danger

Les réactions ont été variées le vendredi 21 juillet dernier, lorsque le monde de la NBA fut secoué par la nouvelle : Kyrie Irving veut quitter Cleveland afin d’être LE leader d’une franchiseLas d’être le lieutenant dans la franchise qui l’avait drafté pour être le leader, Uncle Drew se sent prêt à quitter le meilleur joueur du monde et une équipe avec laquelle il a gagné le titre un an plus tôt. Un mois plus tard, la nouvelle tombe: Kyrie est échangé à Boston contre Isaiah Thomas, Jae Crowder, Ante Zizic et un premier tour de draft.

Boston ne figurait pourtant pas parmi les franchises dans lesquelles Irving souhaitait atterrir, lui qui se voyait plutôt du coté des Wolves, Knicks, Heat ou Spurs. Cependant, pour l’ancien numéro 2 des Cavs, le trade semble parfait. Il se retrouve dans une institution historique, très bien managé, avec un effectif compétitif et un coach de qualité. Parachuté dans un contexte idéal, Irving se doit d’assumer sur les parquets et justifier son désir d’être le leader d’une franchise.

Un début de saison quasi parfait

Le début d’exercice des Celtics a pourtant commencé de la pire des manières avec la très grave blessure de Gordon Hayward. S’il est inutile de revenir sur l’horreur qu’a pu provoquer cet instant pour les fans NBA, il s’agit là de l’événement qui donne officiellement les clés du jeu offensif de Boston à Kyrie Irving pour l’ensemble de la saison. Secoués, les Celtics perdent leurs deux premiers matchs contre Cleveland et Milwaukee. Derrière ? 16 victoires consécutives, et Boston se retrouve avec le meilleur bilan de la Ligue.

Brad Stevens a su trouver les réponses collectives à l’absence d’Hayward pour profiter d’un calendrier abordable afin de lancer cette série impressionnante de victoire. L’intégration de Kyrie est parfaite et le sérieux des Celtics face à des matchs sur le papier abordable est clairement à mettre en avant. En confiance, les hommes de Stevens se sont même permis le luxe de taper les Warriors avec une défense collective incroyable.

Kyrie, clutchissime !

Dans cette série de victoire, Irving a su s’imposer en véritable leader offensif des Celtics. Et si les 22.5 points à 47% et 5.3 assists sont dans ses standards de carrière, Uncle Drew n’a jamais volé autant de ballons (1.6 interceptions) et été aussi propre (2.1 turnovers). Mais ce qui saute le plus aux yeux, c’est l’impression visuelle que laisse le n°11 de Boston. Son déjà très réputé handle, et sa capacité à dribbler n’importe qui avec une facilité déconcertante rendent nos matinées plus belles à la vue des nombreux highlights dont il nous gratifie.  Irving n’est pas qu’une machine à top 10 : il fait gagner son équipe. Cette saison, Kyrie Irving est quasi parfait quand il rentre dans le clutch time. Dans les 5 dernières minutes, lorsque les matchs se jouent à 5 points ou moins, Kyrie shoot à 61% et ne perd aucun ballon.

Au-delà de ses prestations individuelles, la capacité de Kyrie de se fondre dans le collectif des Celtics est remarquable et est surement le facteur clé de la réussite de Boston durant le premier mois de l’exercice 2017/2018. À ses côtés, les jeunes progressent à l’image de Jaylen Brown et Jayson Tatum et les cadres (Al Horford notamment) s’épanouissent dans une équipe qui gagne.

Jusqu’où peut-il amener Boston cette saison ?

Même si tout semble parfait à l’heure actuelle du coté des Celtics, il faut quand même s’accorder à dire que les ambitions de la franchise 17 fois titrée ont été presque tué dans l’oeuf au bout de cinq minutes de saison régulière.

Malgré tout, Boston se doit de viser aussi bien que la saison dernière, à savoir une finale de conférence. À l’Est, les Celtics devront jouer des coudes avec les Wizards, les Raptors voire même les Bucks afin de décrocher une place parmi les deux meilleures équipes de l’Est. Le tout, sans mentionner les Cavaliers qui malgré un départ poussif sont enfin lancés et devrait faire office d’épouvantail en playoffs.

Pour essayer de battre enfin LeBron, qui de mieux qu’une équipe mené par son ancien lieutenant ? Si l’annonce est accrocheuse, les Celtics pourraient encore être court cette saison, surtout si le revanchard Isaiah Thomas réussit son retour et que son entente avec le King est à la hauteur de nos espérances. Dans tous les cas, nous souhaitons tous voir Kyrie en mode Uncle Drew sur les parquets de la Ligue, car quand l’esthétique est combiné avec l’efficacité, c’est un bonheur pour les yeux.
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