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Analyses

C’est l’histoire de sa vie : Kemba Walker claque 41 points mais Charlotte s’incline dans le money-time

Source photo : Charlotte Observer
C’était au tour des Bucks et des Hornets de faire leur rentrée cette nuit. L’occasion de voir Tony Parker sous ses nouvelles couleurs(ça fait toujours aussi bizarre à dire) et les systèmes de Mike Budenholzer avec les Bucks. Après une première mi-temps à sens unique, on a eu droit à 24 minutes de folie en seconde période, notamment grâce à un Kemba Walker des grands soirs !

L’image fait presque de la peine à voir étant donné le contexte de cette rencontre : Kemba Walker, exténué et abattu, après avoir tout donné et cru à un comeback. Car oui, au buzzer du dernier quart-temps, son pote Nicolas Batum, laissé seul à 3-points, a manqué le shoot de la victoire, alors qu’ils avaient mené au score que quelques secondes dans la partie, moins d’une minute auparavant, devant un Spectrum Center bouillant comme jamais.

Mais revenons au début de la partie, qui avait très mal débuté pour Charlotte, menée de presque 10 points au bout de seulement 3 minutes de jeu. Les Bucks sous Budenholzer ont proposé un spacing bien plus séduisant que l’an dernier, et les tirs ouverts pleuvaient, que ce soit par Eric Bledsoe, Khris Middleton ou Malcolm Brogdon. Le ROY 2017 était en discussion avec Tony Snell pour occuper le poste d’arrière dans le cinq majeur et son coach a bien fait de le choisir lui au vu de sa très bonne entame de match. Pendant que l’attaque déroulait un joli 6-7 au tir, la défense se montrait intraitable et l’écart a rapidement atteint les +12 pour les visiteurs.

Heureusement, Tony Parker était là ! Après 17 saisons aux Spurs, le quadruple champion NBA est venu apporter son leadership et son expérience en Caroline du Nord, et il n’aura fallu que quelques secondes pour s’apercevoir qu’il était encore capable d’être performant avec deux jumpers identiques à mi-distance. La réussite à distance des Bucks continuait, avec Donte DiVincenzo et Malcolm Brogdon, parfaits pour combler la maladresse de Giannis Antetokounmpo. Ultra dominant au rebond, le Grecque a su glisser de bons ballons à ses partenaires mais a fait preuve de pas mal de déchets, notamment sur ses pénétrations où il a souvent manqué des layups « facilement rentrables ». Kemba Walker en a profité pour se mettre en route, avec plusieurs paniers de suite, mais la très bonne rentrée en jeu d’Ersan Ilyasova (11 points en 1ère mi-temps) a suffit à maintenir l’écart au score : 67 -54.

De retour des vestaires, Kemba Walker a continué de se montrer sous son meilleur jour, avec des dribbles à faire tourner la tête de ses défenseurs et des pénétrations conclues tout en puissance. Bledsoe et Middleton surfent toujours sur leur bonne adresse, mais Milwaukee perd beaucoup trop de ballons (21 turnovers) et se fait punir en contre-attaque, surtout par Tony Parker qui trouve à merveille ses coéquipiers ouverts. Kemba Walker rentre dans une sorte de  concours personnel de tirs à 3-points en sortie de dribble, et fait presque toujours mouche, ramenant petit à petit les Hornets à distance. Nico Batum est dans une petite soirée, mais vient placer 2 contres ultra -points importants sur Giannis, permettant à Malik Monk de sanctionner sur contre-attaque d’un dunk rageur !

Séduisante en première mi-temps, l’attaque des Bucks retombe dans ses travers de l’an passé et se résume à des provocations de Giannis dans la raquette adverse. Suffisant certains soirs, ce fut plus compliqué cette fois-ci, l’ailier ayant perdu pas moins de HUIT ballons, tout en ayant commis  fautes, parfois sur charges offensives.  Logiquement, les Hornets égalisent sur… deux nouveaux 3-points de Kemba Walker : 104 partout ! Le meneur finira d’ailleurs avec 41 points, un nouveau record pour un joueur des Hornets en match d’ouverture de saison ! Malheureusement pour lui et les fans des Hornets, ça n’a pas suffi. Giannis rentre 3 de ses 4 derniers lancers, histoire de donner un point d’avance aux Bucks. A deux secondes du buzzer, le ballon atterrit dans les mains de Batum et… la suite vous la connaissez.

113-112 pour les Bucks d’un Giannis Antetokounmpo à 25 points, 18 rebonds, 8 passes, mais loin d’avoir délivré un grand match. S’ils s’en sortent bien au final, ils vont devoir être constant sur 48 minutes vendredi face aux Pacers, victorieux eux aussi. Les Hornets eux, iront affronter le Magic, pour une réunion du trio Français Batum-Parker-Fournier.

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