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Analyses

Bilan de la saison 2017/2018 : Ce qui nous a bien gonflé cette saison !

Source : Reddit
Vous avez probablement lu notre bilan des bonnes surprises de la saison régulière. Si c’est pas encore fait, foncez c’est ici. Maintenant on va parler de ce qui nous a fait moins kiffer depuis Octobre, que ce soit sur ou en dehors du terrain.

C’est l’instant rageux. Parce qu’on a beau aimer ce sport, sacrifier ses nuits pendant toute une année pour lui, des fois on sort d’un match frustré comme si on venait de se faire tuer à la pioche dans Fortnite par une escouade dès l’atterrissage. Si vous êtes fans d’une des équipes ou d’un des joueurs mentionnés dans ce qui va suivre, on ne s’excuse pas mais on compatit quand même. Encore une fois, on tentera de rester bref.

  • La fin de saison des Warriors : Oui, ils ont eu pas mal de soucis de blessures, notamment sur des éléments majeurs de l’effectif. Par moments, le cinq majeur était amputé de Kevin Durant, Stephen Curry et Klay Thompson en même temps. Mais plus que les résultats, c’est l’attitude des champions en titre qui a agacé. On a pu observer des errements défensifs comme on en avait rarement vu chez eux, et l’attaque a pas mal piétiné, se contentant de coups de chaud de Kevin Durant ou Klay Thompson à leur retour. Avec 24 défaites sur la saison, les Warriors apparaissent plus fébriles que d’habitude. On ne s’inquiète pas pour eux, ils sauront step-up en playoffs. Mais l’attitude a souvent manqué.
  • La course au tanking : Alors oui ce n’est pas nouveau. Chaque année les équipes plus faibles sabotent un peu leur saison en vue d’obtenir le meilleur pick à la draft. Mais cette saison on a assisté à une véritable course à la défaite. Entre cadres mis sur le banc, garbage-time lancés dès le troisième quart-temps, certaines franchises ont vraiment été dans l’excès. On pensera à Memphis ou Phoenix pour ne citer qu’eux. Les Grizzlies ont même connu une série de 19 défaites, rentrant pour l’occasion dans les plus longues séries de l’histoire. Ces mêmes Grizzlies ont carrément perdu avec un écart de 61 points face à Charlotte, une équipe qui ne joue pas les playoffs… A ce niveau-là on dit chapeau. Alors quand ces équipes récupéreront Ayton ou Doncic à la draft, on se dira qu’ils ont eu raison. Mais pour le spectacle et le respect des fans, on dit non !
  • Les Hornets : On parlait d’eux justement. On attendait clairement mieux de la bande à Michael Jordan. Kemba Walker a certes fait ses stats, mais il s’est trop souvent retrouvé seul. Nicolas Batum n’a jamais pu jouer à son vrai niveau, la faute à des blessures d’abord au coude puis à la jambe. Dwight Howard a été globalement intéressant, capable de quelques fulgurances comme ce fameux match à 30 points et 30 rebonds face aux Nets. Mais comme souvent, le pivot n’a pas su apporter son leadership à son équipe. Encore une saison à regarder les playoffs à la télé en Caroline du Nord.
  • Les Timberwolves : Oui ils se sont finalement qualifiés pour la post-saison à l’issue d’un match intense contre les Nuggets. Mais avec cet effectif, il n’est pas normal de les voir obtenir leur ticket lors de la dernière journée ! Surtout qu’ils titillaient le podium de l’Ouest il n’y a pas si longtemps. Karl-Anthony Towns prouve qu’il est déjà l’un des tout meilleurs à son poste, mais il manque de régularité dans son intensité défensive. Jimmy Butler a été un superbe leader, notamment en défense, au point que son équipe ne chute lourdement au classement dès sa blessure. D’ailleurs parlons-en. Une nouvelle fois, Tom Thibodeau a justifié sa réputation de sabreur de joueurs. 3 des joueurs ayant joué le plus de minutes par matchs appartiennent à son effectif. Le coach a toujours autant de mal à responsabiliser les joueurs de son banc, même avec des éléments intéressants comme Jamal Crawford ou Nemanja Bjelica. On a trop souvent vu cette équipe tirer la langue et on se demande dans quel état ils arrivent en playoffs pour affronter Houston. Autre point négatif : s’il avait bien démarré sa saison, Andrew Wiggins a eu du mal à exister aux côtés de Butler. Surtout que ses stats ont été bien plus intéressantes après la blessure de son coéquipier. De quoi imaginer un futur choix à faire ?
  • Les blessures : Belle transition quand on vient de parler de Thibodeau n’est-ce pas ? Si il est naif d’imaginer une saison entière sans blessures en NBA, cette année aura été particulièrement sale dans ce domaine… On a directement été mis dans le bain, avec Gordon Hayward qui s’est pété d’entrée de saison au bout de moins de 10 minutes sous ses nouvelles couleurs. DeMarcus Cousins a dû laisser les Pelicans jouer la dernière trentaine de matchs sans lui, et son retour n’est pas prévu avant 2019. Curry a deux fois du quitter ses partenaires, Durant a eu quelques pépins aussi, Butler aussi comme on vient d’en parler. Kyrie Irving, Jaylen Brown ou Marcus Smart également pour Boston. Sans oublier Rudy Gobert, Nicolas Batum, Kawhi Leonard, Kristaps Porzings ou encore John Wall. Oui, il y aurait de quoi gagner un titre avec tous les joueurs qui ont squatté l’infirmerie cette saison. On a trop souvent lu des « Pray for [insérer joueur NBA] » cette saison. Comme quoi, même en restructurant le calendrier et en limitant les back-to-back…
  • L’irrégularité des Wizards et des Bucks : Certes, l’objectif playoffs est accompli pour ces deux équipes. Mais on parle de deux équipes qui se battaient initialement pour obtenir l’avantage du terrain. Malgré un excellent effectif, les Bucks n’ont pas réussi à garder leur bonne base défensive et ont eu d’immenses difficultés à sécuriser leur raquette. La Giannis-dépendance a ses limites, même si le Grec est probablement le meilleur joueur de la conférence si on exclue LeBron James. Dans la continuité de la saison dernière, on s’attendait à voir une équipe de Washington bien plus solide. Mais avec ou sans John Wall, ils ont eu un mal fou à gagner plus de trois matchs d’affilée. Pourtant, Otto Porter Jr et Kelly Oubre Jr ont été intéressants pour accompagner Bradley Beal au scoring. Mais cet effectif manque d’implication. Capable de perdre contre Brooklyn puis de taper Cleveland, on attend de voir quel visage ils montreront face aux Raptors dans un premier tour qui s’annonce immanquable.
  • Les Pistons : Déjà on va parler du stade. Adieu le mythique Palace d’Auburn Hills et place à la Little Caesars Arena… Oui on dirait un nom de salade ! Qu’on les aime ou non, les Pistons sont une des franchises mythique en NBA. Les souvenirs des Bad Boy des années 80 ou 2000 résonnent encore pour les fans de basket. Ca fait mal au cœur de voir ce nouveau stade à moitié vide, sans âme. Et quand on veut créer un engouement et ramener ses supporters dans l’arène, on se bouge pour former une équipe solide. Chose qu’ils n’ont pas su faire. L’arrivée surprise de Blake Griffin à la trade-deadline laissait entrevoir de belles choses, avec une belle série de victoires. Mais l’effet a été de courte durée et les Pistons sont rentrés dans le rang. L’alchimie a toujours du mal à prendre entre lui et Andre Drummond, leur association n’arrivant pas à masquer les énormes lacunes du backcourt. Une 9ème place logique pour cette équipe qui va devoir faire quelques bons coups cet été pour se montrer compétitif en Octobre. A commencer par le départ de Stam Van Gundy ? Tout sauf impossible.
  • La relation entre les joueurs et les arbitres : Qu’on soit d’accord, on ne leur demande pas de se faire des calins pendant le match et de sourire à chaque coup de sifflet. Il y a toujours eu un mur entre les sportifs et les arbitres, mais cette saison on peut parler d’une montagne. Les torts sont forcément partagés. D’une part, on a droit parfois à des arbitres qui font du zèle à distribuer une faute technique au moindre joueur qui célèbre un peu trop un panier ou un contre, voire même quand il se contente de fixer son adversaire au sol. Mais dans l’autre sens, on a vu des joueurs à la limite de venir taper un front contre front pour un marcher sifflé… Lors du week-end du All-Star Game, une réunion était prévue entre les deux parties pour calmer les esprits et discuter des éventuelles solutions. Une réunion boycottée par les joueurs, notamment Chris Paul, le président de l’association des joueurs. Malin ça…
  • OKC : Encore une fois, oui ils sont qualifiés en playoffs. Mais bon sang que cette équipe aura été bizarre à regarder. Parlons un peu du positif. Steven Adams s’affirme comme un des pivots les plus relou à se coltiner sur un parquet, et Westbrook vient de nouveau de réaliser une saison en triple-double : 25.4 points, 10.1 rebonds et 10.3 passes. Un record All Time qui s’annonce comme intouchable… Jusqu’à ce qu’il retourne en triple-double la saison prochaine. Mais que cet exploit ne fasse pas oublier les difficultés que cette équipe a connu cette saison. Carmelo Anthony a eu un mal fou à trouver sa place dans cette équipe. Hormis quelques pointes au scoring, Melo n’a pas pesé comme un auto-proclamé All-Star doit le faire. Et que dire de Paul George ? Défensivement, l’ailier réalise une très bonne saison ! Mais depuis le All-Star Game, il est en GRANDE difficulté avec son tir : 43% à 3 points avant, 30% après… L’équipe a montré par moments qu’elle pouvait être infranchissables en défense, notamment en début de saison. Sauf que ce Thunder a du mal a rester concentré sur 48 minutes, un défaut qu’il va falloir corriger face au Jazz au premier tour.
  • Les Cavs : Quand on avait vu l’arrivée de Derrick Rose, Dwyane Wade, Jae Jae Crowder et Isaiah Thomas, certains analystes parlaient déjà de deuxième bague à Cleveland. Euh… Aucun des joueurs mentionnés ne fait encore partie de l’effectif à ce jour. La mayonnaise n’a pas pris et les Cavs ont eu une des pires défenses du pays. Hormis LeBron James et un peu Kevin Love, personne n’a su se montrer régulier. Leur série de 13 victoires n’était qu’un trompe l’œil pour cette équipe qui doit voir son franchise-player se déployer match après match pour rester compétitive. Le coaching de Tyronn Lue est toujours aussi incompréhensible, ce n’est pas pour rien que les Cavs ont remporté 9 de leurs 10 matchs sans lui. On sait que LeBron peut activer le mode Cyborg lorsque les playoffs débutent. Mais cette année, on a l’impression qu’il a déjà du appuyé dessus en permanence. On a de sérieux doutes sur les capacités du reste de l’équipe à montrer un visage séduisant en défense. Il va pourtant bien falloir face à Indiana. Sans tirer de conclusions hâtives, la possibilité de voir LeBron James être en vacances avant les finales n’a jamais été aussi crédible.
  • Les maillots des Hawks : Sans déconner… Comment ne pas finir dernier de ta conférence quand tu dois porter un truc pareil 82 fois dans la saison. Sincèrement, si vous êtes fan d’Atlanta (il doit y en avoir deux ou trois en France quand même qui pleurent sur leur ancien jersey de Wilkins) et que vous avez un de leurs maillots Nike, vous avez notre respect. Et notre compassion.

Voilà le chargeur est vide. On pourrait continuer comme ça mais on finirait par se faire traiter de rageux. Malgré ces détails, la saison a été globalement hyper kiffante à suivre. Et après tout, s’énerver contre Tyronn Lue qui ne prend pas de temps-morts quand on équipe se fait étriller ou rager quand Westbrook prend un shoot très discutable dans le money-time, ça fait partie des détails qui feraient que la NBA ne serait pas la même si on les retirait.

On a râlé, et pourtant on sait que l’an prochain on va de nouveau s’agacer devant certaines équipes, probablement serrer les dents devant des blessures impressionnantes, et on entendra que la NBA c’était mieux avant. Mais d’abord, on se prépare à kiffer les playoffs dès samedi !

 

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