C’est parti pour les previews ! Toutes les équipes seront passées au crible et elles seront traitées en trois parties. Nous terminons avec le focus, sur un joueur. Ce focus est sur un joueur attendu au tournant, qui peut exploser ou bien être le facteur X de l’équipe !
Le focus
Sincèrement, comment aurait-on pu choisir un autre joueur des Pelicans que Zion Williamson ? Recordman de ventes de maillots à son nom dans les heures qui ont suivi sa draft, égérie de Jordan Brand quelques semaines plus tard, le freak athlétique de Duke University est déjà une superstar sans avoir encore posé un seul pied sur les parquets NBA. Depuis LeBron James, jamais un joueur n’avait été autant attendu, et pour cause : 2.01m pour 130kg, une explosivité folle, une vitesse et une détente incroyables au vu de son poids, un handle déjà bien complet et une panoplie technique sous-estimée, Zion a littéralement toutes les armes pour dominer dès son arrivée dans la grande ligue. Si l’ailier (postes 3 et 4) est une régulière machine à highlights sur les réseaux sociaux, il dispose aussi d’un QI basket très développé (merci Coach K et le staff de Duke) et est tout à fait capable de ressortir le ballon sur les lignes extérieures. Avec son physique de titan, il dispose évidemment d’aptitudes naturelles pour défendre au poste malgré sa relative petite taille pour un ailier-fort, et on compte sur Alvin Gentry et le reste du staff pour le pousser à devenir un joueur All-Around.
Tout cela c’est bien beau, mais dans la NBA moderne, un joueur se doit de savoir shooter pour exister (exception : Ben Simmons), et c’est justement ce qui est légèrement pointé du doigt chez notre ami Zion Williamson. En effet, pour un joueur qui provoquera assurément de nombreuses fautes, tourner à 68% sur la ligne des lancers-francs est bien trop peu et on espère qu’il aura le bon goût de travailler rapidement dessus. Pour ce qui est du tir à distance… eh bien c’est loin d’être dégueu ! Sans être une menace derrière l’arc, le rookie affichait 34% d’adresse lors de son passage à Duke. Autant dire qu’à seulement 19 ans, ce pourcentage est tout à fait honnête et il est tout naturel de penser qu’il évoluera avec le temps. Il n’y a qu’à voir l’évolution du tir d’un LeBron James (avec qui il est parfois comparé) avec les années pour se montrer enthousiaste à son sujet.
Non, le vrai point d’interrogation à propos de Zion Williamson, c’est sa forme. Si son éthique de travail semble tout à fait correcte, peser 130kg quand on ne mesure « que » 2 mètres est un soucis. Avec un jeu aussi spectaculaire que le sien, ses genoux et ses chevilles risquent de rapidement morfler et de nombreux observateurs souhaitent déjà le voir se délester de quelques kilos sur la balance. Un Zion Williamson un peu plus léger mais encore plus mobile, ce n’est pas forcément une mauvaise idée hein, surtout si ça peut lui éviter de se retrouver à la table des joueurs dont la carrière s’est brutalement arrêtée pour cause de blessures. Alors Zion si tu nous lis (ce qui serait, avouons-le, assez surprenant), remplace le mac&cheese par des légumes vapeur, et écrase la ligue comme tout le monde le fantasme déjà !
C’en est fini pour ce tour d’horizon des Pels et de leur future tête d’affiche Zion Williamson. Bien entendu, le freak ne sera pas le seul joueur intéressant à observer à la Nouvelle-Orléans, on pense notamment aux anciens Lakers (Lonzo-Ingram-Hart).
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