C’est parti pour les previews ! Toutes les équipes seront passées au crible et elles seront traitées en trois parties. Nous enchaînons de suite avec les attentes, que ce soit au niveau du jeu et au niveau des résultats. Mais attention, les attentes ne sont pas toutes les mêmes pour tout le monde. En l’occurrence, ce seront les attentes de la rédaction.
Le jeu
Avec Stephen Curry à la baguette, le jeu offensif des Warriors devrait de nouveau être léché. Il faut dire qu’avec presque 30 assists par match la saison passée, la franchise de la baie de San Francisco était la reine de l’extra-pass et une parfaite circulation de la balle a toujours été le point central du système offensif de Steve Kerr, même avec des stars de l’isolation comme KD. Désormais, les possessions seront probablement réparties entre Stephen Curry et D’Angelo Russell, et les deux joueurs vont devoir apprendre à coexister. Ca tombe bien, les deux joueurs sont réputés pour être altruistes, et on devrait pouvoir compter sur une quinzaine de passes décisives par match du duo. En plus de ça, les meneurs savent aussi exister sans la balle en mains et les espaces créés par l’un serviront à l’autre pour se montrer ouvert. Offensivement, cette équipe devrait être toujours chiante à jouer, c’est une quasi-certitude, mais de l’autre coté du terrain en revanche… Si Klay Thompson est un défenseur élite, ce n’est pas du tout le cas pour D’Angelo Russell, et son backcourt formé avec Stephen Curry risque de se faire exposer en défense… Kevin Durant et Andre Iguodala ont quitté le navire, et ils étaient deux formidables joueurs eux-aussi dans le domaine. Installer une défense solide et rapidement, ce sera la principale mission de Steve Kerr en début de saison. Avec une équipe aussi redoutable en transition que les Warriors, bien défendre sera un impératif !
Les résultats
Quand on perd son double MVP des finales et que Klay Thompson devrait passer l’année qui arrive à l’infirmerie (ou à tripoter l’ex de Spiderman, au choix), et qu’en plus de ça des leaders de banc affirmés comme Iguodala et Livingston sont aussi partis, il y a de quoi tirer la gueule il faut l’avouer. L’avantage, c’est que KD n’est pas parti sans un petit cadeau puisque son sign&trade a permis à la franchise de récupérer le All-Star qu’est D’angelo Russell. Avec un effectif certes moins profond que l’an dernier, les Warriors font moins peur. D’ailleurs aucun observateur ne les place en favori pour le prochain titre NBA. Mais attention cependant à ne pas enterrer la bête un peu trop vite. Avec Stephen Curry et Draymond Green, l’équipe a de quoi résister face à la tempête et il ne serait pas surprenant de retrouver une équipe des Warriors 2019/2020 bâtis sur le même modèle que ceux champions en 2015. Motivé, ce groupe visera bien entendu les playoffs et on peut s’attendre à les voir tourner entre les spots 4 et 7 avec une cinquantaine de victoires à la clé. Le tout avec un Klay Thompson à l’infirmerie, donc non l’avenir n’est pas nécessairement noir à San Francisco et au Chase Center, qui sera donc la nouvelle salle de cette armada.