Ça y est, les playoffs sont enfin là ! C’est donc l’occasion de faire toutes les previews une par une, et c’est au tour de Celtics – Pacers. On a connu des matchs serrés avec le game winner de Victor Oladipo et celui de Kyrie Irving. Néanmoins, l’arrière est absent (au même titre que Marcus Smart) et cela risque d’être nettement moins équilibré…sauf si on a le mauvais visage de Boston.
Arrières
La confiance est tout le temps présente chez Kyrie Irving, c’est pourquoi il estime que personne ne peut battre les Celtics sur une série de sept matchs. Il n’a donc pas la droit à l’erreur pour sa première campagne de playoffs à Boston. D’ailleurs, Uncle Drew kiffe jouer les Pacers puisqu’il a déjà inscrit un game winner contre eux. A ses côtés, il n’y aura pas Marcus Smart, qui est blessé pour trois semaines minimum. Brad Stevens devrait opter pour Jaylen Brown dont la saison est décevante car il a perdu son rôle de starter, cependant, il monte en puissance ces derniers temps et il semble qu’il a définitivement trouvé son rôle.
Les Pacers sont toujours discrets, et c’est plutôt bien représenté par Darren Collison. Ce n’est clairement pas le meneur le plus hype de la ligue, pas celui qui fait le plus de statistiques, néanmoins, il fait toujours son boulot aussi bien en attaque qu’en défense. Bien évidemment, il n’est pas accompagné par Victor Oladipo dont son absence risque de fausser le suspense de la série. Du coup, c’est Wesley Matthews qui prend sa place. Il est davantage responsabilité et pour le moment, ça réussit très bien à l’ancien joueur des Mavs et des Blazers.
Avantage Celtics
Ailiers
A l’instar de son coéquipier Jaylen Brown, Jayson Tatum a globalement déçu. Le sophomore n’a pas réussi à devenir la seconde option offensive de manière régulière. Les playoffs sont donc la parfaite occasion de se rattraper. L’ailier s’était en partie révélé lors de la post-season l’année dernière, donc il peut très bien refaire la même. De son côté, Marcus Morris est plutôt sur la pente descendante. Alors qu’il avait réalisé une énorme première partie de saison, le frère de Markieff a redescendu en température depuis le All-Star Break. Toutefois, il est toujours aussi important dans l’équilibre du roster.
Dès la blessure de Victor Oladipo, Bojan Bogdanovic a pris le relais et pris les choses en main. C’est devenu la première option offensive et on a vu l’ailier faire des performances à plus de 30 points. Par contre, les Pacers auront besoin de lui, mais Boston n’est pas vraiment sa proie favorite étant donné que Bojan Bogdanovic score que 13.5 points contre les C’s. Toujours discret, Thaddeus Young pourrait faire parler de sa polyvalence afin d’embêter les Celtics, et Indiana aura besoin de lui, si les Pacers veulent ne pas être largués trop tôt dans la série.
Avantage Celtics
Pivots
Les qualités athlétiques, c’est pour les faibles et ça Al Horford l’a bien compris. Pick & roll, moves, tout est au sol avec l’intérieur des Celtics. Big Al joue avec un grande intelligence de jeu, toujours en contrôle et il a réussi à dominer Joel Embiid, alors Myles Turner ne doit pas lui faire peur, bien qu’il ait une carte à jouer.
Effectivement, Myles Turner a une carte à jouer, car si le pivot veut faire un dernier push pour le titre de défenseur de l’année, c’est maintenant qu’il doit le faire. D’autre part, Al Horford n’est pas fort au rebond, Myles Turner doit le dominer dans ce secteur, d’autant que le pivot des Pacers est plus costaud, plus puissant.
Avantage Celtics
Bancs
Après avoir mis Eric Bledsoe dans sa poche, Terry Rozier a enchaîné les mauvaises décisions dans son jeu. Il devra profiter de son peu de minutes qu’il aura. Le sixième homme, ce sera Gordon Hayward, qui sera par ailleurs le Facteur X de cette série. Il retrouve petit à petit son réel niveau et ça sera intéressant de le voir à l’œuvre dans ces playoffs. Lorsqu’il score 20 points minimum, c’est une victoire quasi assurée pour les Celtics. Semi Ojeleye est avant tout là pour défendre, Daniel Theis et Aaron Baynes sont là pour jouer les durs dans la peinture.
Lorsque Darren Collison sort, c’est un meneur de même niveau qui entre en la personne de Cory Joseph. Lui aussi fait le taff lorsqu’il est sur le terrain. Aaron Holiday pourrait découvrir l’intensité des matchs à enjeux, en lui souhaitant la même réussite que son frère l’année dernière. Tyreke Evans va apporter de la création et de la finition au cercle, alors qu’au contraire Doug McDermott apportera de l’adresse extérieure. C’est surtout Domantas Sabonis qu’on surveillera car il réalise une saison de malade dans son efficacité. Enfin, Kyle O’Quinn et TJ Leaf seront les soldats derrière Myles Turner.
Égalité
Coachs
A l’instar de son équipe, Brad Stevens a eu deux visages cette année. Celui qui se cache, qui fuit ses responsabilités, celui qu’on aime pas du tout. Cependant, on a aussi eu le droit au bon Brad Stevens, celui dont les ajustements sont millimétrés. Avec la blessure de Marcus Smart, le coach de Boston doit déjà s’adapter.
Si les Pacers ont plutôt mal terminé la saison, c’est que Nate McMillan ne parvient pas à régler tous les problèmes sans Victor Oladipo. Ça joue beaucoup moins bien ces derniers temps, et le coach devra aussi se bouger pour que son équipe puisse avoir une chance. On veut voir le bon Nate McMillan, pas le mauvais.
Avantage Celtics