Preview Boston Celtics – Présentation de l’effectif : moins de talent… mais un meilleur groupe ?

Source photo : CelticsBlog

C’est parti pour les previews ! Toutes les équipes seront passées au crible et elles seront traitées en trois parties. Nous débutons par la présentation de l’effectif, qui aura pour but de présenter les qualités et défauts du roster.

Arrières

La superstar Kyrie Irving est partie (en mauvais termes) avec le public des Celtics pour des raisons connues évidemment, place à la venue de la star Kemba Walker. Certes, le meneur formé à UConn est un cran en dessous d’Uncle Drew, cependant sur le plan de leadership, Kemba a de grandes chances de faire mieux. D’ailleurs ; c’est peut-être un mal pour un bien, afin de mettre en place le collectif voulu par Brad Stevens. 

Même si le coach des Celtics est très fort pour cacher les mauvais défenseurs, Marcus Smart doit souvent faire le travail pour deux. Dur sur l’homme, écœurant car il est toujours derrière sa cible comme un pitbull, et frustrant lorsqu’il provoque des passages en force, l’arrière ne doit en revanche pas oublier qu’offensivement, il est plus limité. Car parfois, il se prend un peu pour un All-Star ou pour le roi du shoot extérieur mais il sort d’une saison honnête. Il a déclaré que Kemba n’était pas un si mauvais défenseur. Il pourra vérifier ses dires dans quelques mois…

Ailiers 

Décevant l’année dernière, Jayson Tatum n’a pas franchi le cap qu’il aurait pu/dû franchir. L’ailier doit par conséquent « se rattraper » en quelque sorte et le passer cette saison. D’autant qu’avec de nouvelles responsabilités, l’ailier sorti de Duke est obligé de jouer à un haut niveau, celui qui n’est pas loin de son potentiel maximum. Jayson Tatum avec un esprit de revanche, c’est All-Star ?

Avec Jaylen Brown, c’est un peu la même chose que Jayson Tatum. Sauf que l’ailier est plus âgé et tarde à confirmer ses bonnes prestations réalisées dans le passé. Ça reste un très bon joueur bien entendu mais son plafond semble être de moins en moins haut avec le temps qui passe. Il a quand même les capacités d’être un two-way très physique.

Pivot 

Enes Kanter aime troller, Enes Kanter aime attaquer, Enes Kanter aime la langue de bois mais il y a une chose qu’Enes Kanter ne peut pas voir, c’est la défense. Or, il va falloir se bouger car historiquement à Boston, on kiffe la grosse défense. Et il est difficile de cacher un pivot, alors que ce soit sur l’homme, en protection de l’arceau ou encore sur pick & roll, le Turc ne doit pas être un handicap pour les siens. Avec un lineup small-ball, il doit être ce stoppeur en second rideau. « Bon chance » comme on dit.

Banc 

Plus de Terry Rozier…et plus personne en fait. Donc un joueur comme Carsen Edwards pourrait avoir sa chance. Sur les postes extérieurs, Brad Stevens aura Semi Ojeleye pour la défense et Gordon Hayward en tant que sixième homme, s’occupant de la création et du scoring en premier lieu. A noter qu’il n’est toutefois pas impossible qu’il occupe une place de starter s’il retrouve un niveau très haut. Ainsi, Jayson Tatum, Jaylen Brown ou même Marcus Smart pourrait en faire les frais. A l’intérieur, plusieurs choix sont possibles : Robert Williams, auteur de bons passages, Daniel Theis, la valeur sûre, Tacko Fall pour le fun et enfin Vincent Poirier, la french touch, mais pas pour faire le poirier (vanne non assumée).

C’est terminé pour la première partie de cette preview, qui vous aura renseigné sur points forts et faibles du roster. Dorénavant, place à la deuxième partie et aux différentes attentes !