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Analyses

Mieux comprendre la NBA : Comment fonctionnent les choix de draft protégés

On les voit un peu partout en ce moment dans les différents trades mais leur fonctionnement reste un peu flou. Explication sur les choix de drafts protégés pour les néophytes et piqure de rappel pour les habitués.

Tout d’abord, il faut bien comprendre comment s’acquièrent les choix de draft. Chaque année, chaque équipe récupère deux choix de draft qu’elle pourra utiliser 5 ans plus tard (en 2018, les équipes ont obtenu deux choix de draft pour la draft 2023). Les équipes récupèrent un choix pour le premier tour et un choix pour le second. La position de ces choix est déterminé selon le classement global de la NBA pour les 16 meilleures équipes (la meilleure équipe récupère la 30eme position, la deuxième récupère le 29eme choix etc). Pour les 14 pires équipes, celles qui ne font pas les Playoffs, leur position est déterminé selon la lotterie. Mais nous nous éloignons de notre sujet de base

Ces choix qui sont attribués chaque année peuvent être utilisés comme monnaie d’échange entre les équipes. En effet, il n’est pas rare de voir une équipe rajouter un choix de draft pour rendre un trade plus équitable sans pour autant perdre un joueur. On l’a vu avec le trade de Carmelo Anthony aux Hawks dans lequel le Thunder a rajouté un choix pour le premier tour de draft 2022.

Ce choix était d’ailleurs lottery protected . Mais qu’est ce que ça veut dire ? Et bien cela signifie que le choix a une protection s’il est dans la lottery (entre le pire et le 14eme pire bilan de ligue). Dans ce cas là, le choix revient au Thunder qui devra en revanche être obligé de donner son choix de l’année suivante aux Hawks.

Il y a différentes protections possibles. On peut protéger un pick du premier choix, du Top 3, du Top 5, du Top 10 et enfin, de la lottery. Ces protections peuvent également s’étendre sur deux années maximum. On peut par exemple protéger du Top 10 pour l’année 2019, protéger du Top 5 pour l’année 2020 et enfin, à la troisième année et c’est obligatoire laisser son pick sans protection. Il faut aussi comprendre que même si l’on protège un pick, on le perdra dans tous les cas car si le pick entre dans les conditions de la protection, alors celui de l’année suivante sera obligatoirement attribué à l’équipe qui a reçu le pick protégé.

Enfin, les équipes peuvent décider de mettre un autre type de condition sur les picks, ce sont les fameux swap best et swap worst. Dans ce cas là, un exemple serait la meilleure chose pour l’expliquer.

Imaginons que dans le trade de Carmelo Anthony, le Thunder avait envoyé un pick 2020 swap best aux Hawks qui auraient du coup envoyé un pick 2020 swap worst. Après le trade, ce sont donc les Hawks qui disposent du pick swap best. Ainsi, en 2020 et cela peu importe la position des deux équipes, les Hawks auront forcément un meilleur choix que le Thunder car si le Thunder a un meilleur choix qu’eux, ils peuvent leur « voler » ce choix en échange du leur.

Ces picks sont souvent envoyés par des équipes construisant un projet à long terme et qui ont donc la possibilité d’être très mauvaises durant quelques années. Ils leur permettent de s’assurer d’avoir un pick correct pour attirer de nouveaux jeunes talents.

Enfin dernière petite précision sur les choix de drafts, il est impossible, depuis la monumentale erreur de Brooklyn en 2013, d’échanger deux année consécutives ses premiers choix de drafts. C’est la règle Sepien.

Voilà, c’est la fin de cette explication sur les choix de drafts et ce qu’ils peuvent comporter durant la Free Agency. En espérant que vous avez pu apprendre des choses et que la Free Agency sera encore plus claire pour vous dorénavant.
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