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Anecdotes

Le rituel de Vince Carter et Stephen Curry à Toronto : prime Vinsanity n’avait aucune pitié pour le préado

On continue avec les belles histoires qui permettent de comprendre comment les jeunes joueurs d’hier en sont arrivés jusqu’à là. Vince Carter et Stephen Curry ont une histoire commune avant celle arrivée en NBA. Retour à Toronto, au début des années 2000.

À l’image d’un Jason Terry, Dell Curry a été une légende des bancs NBA, du côté de Charlotte mais dans les années 90. Le numéro 30 a eu des débuts hésitants (drafté en 1986) en NBA à Cleveland ou Utah et c’est finalement en Caroline du Nord qu’il va se faire réellement un nom. Il reste 10 ans chez les Hornets et arrive même à dépasser par 3 fois la barre des 15 points de moyenne. Tellement chaud, le shooteur fou arrive à décrocher le titre de meilleur 6ème homme de l’année (1994). Papa Curry a beau être un joueur de complément, il réussit l’exploit auprès des fans d’être une sorte de star, notamment grâce à sa gestuelle particulière.

En 1999, les Hornets rentrent dans un nouveau cycle et Dell Curry veut bien finir sa carrière. Il s’en va ainsi à Toronto puisque la nouvelle star de la ligue, se nomme Vince Carter et les Raptors commencent à exploser grâce à ses dunks de folie. Il tiendra la même rôle qu’à Charlotte, à cause d’un banc faiblard de la franchise canadienne. Les blessures condamneront par la suite Vinsanity à partir de 2001. Dell Curry en profitera pour finir en boulet de canon. Avec Vince Carter à l’infirmerie, il terminera à 17 points pour son dernier match en carrière en playoffs contre Detroit (victoire des Pistons 3 à 2 au 1er tour de la post-season 2002).

Durant ses fameuses années, Dell Curry amenait ses deux petits au gymnase d’entraînement mais aussi en match. Pendant le warmup, Vince Carter accueillait à chaque rencontre à domicile un certain Stephen Curry. Après avoir fait ses trucs, Steph le relou lui demandait toutes les 5 secondes s’il avait fini son échauffement pour enfin le défier. Vince voulait la jouer à l’ancienne, en étant dur avec le futur meneur des Warriors, pour qu’il comprenne que tout ne serait pas facile pour lui dans la vie. « Baby Face » développe son shoot à ce moment et quelques années plus tard, il était déjà invité aux tournois AAU, impressionnant même un certain Kevin Durant :

« Après chaque workout, vous le voyez sur la touche travailler son tir et à la fin, il disait ‘t’es prêt ? T’es prêt ? « Ensuite, nous y allions et nous jouions. Vous pouvez voir qu’au fil de l’année, il a commencé à prendre confiance, trouvant enfin des moyens de shooter sur moi [avec un tir de plus en plus en cloche]. C’est arrivé au point où j’avais besoin de le contrer parce que je ne veux pas qu’il pense qu’il pourrait me battre. » Vince Carter sur NBA on TNT

Il est fou de se dire que des années plus tard, Vince Carter a pu connaître Stephen Curry en NBA et surtout voir son prime sous ses yeux. Pas mal pour un papy de 89 ans.

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