A moins de faire partie de la catégorie des haters de LeBron James, vous avez probablement kiffé découvrir que c’est le King himself qui se trouvera sur l’édition collector de NBA2K19 !
Parce que quand on ne regarde pas du basket ou qu’on ne parle pas basket, généralement dans la rédaction on… joue au basket. Que ce soit en vrai pour les plus athlétiques ou sur le canapé pour les plus lâches. Après des centaines d’heures passées sur la franchise, le moment est venu de parler des nouveautés/changements qu’on espère voir sur le 20ème opus de notre jeu de basket préféré.
- La disparition (ou au moins la limitation) des micro-transactions : On ne va pas se le cacher, ça a été le cancer de la dernière édition. D’accord, quand on débute le mode MyCareer, notre joueur est scandaleusement nul, au point de rater des layups tout seul ou de perdre le ballon à chaque crossover tenté. Du coup, on est tenté de passer à la caisse pour obtenir plus de points et gonfler ses statistiques. Un format pay-to-win qui est vraiment dérangeant, surtout dans le MyPark, quand vous arrivez avec votre pauvre joueur pour vous faire éclater par un mec qui a 99 de overall… Certes, la courbe d’évolution a été ralentie, obligeant le joueur à jouer plus de matchs pour monter ses statistiques, mais l’argent joue un rôle bien trop important malgré tout. D’autant que dans le « quartier », l’argent ne sert pas qu’à améliorer ses joueurs, mais aussi à se payer les chaussures, maillots, tatouages etc. Mention spéciale au coiffeur que vous repayez à chaque passage (oui en vrai aussi, mais là on parle d’un jeu de basket). Bref, l’argent tient une place immense dans le mode Carrière, et on aimerait que l’évolution du joueur tienne beaucoup plus des performances et accomplissements de notre joueur plutôt de notre envie de rajouter de l’argent aux 70€ déjà dépensés.
- Rajouter le mode « (Ré)Ecrire l’Histoire » comme dans NBA2K11 : Dans cette version du jeu, qui signait l’apparition du Michael Jordan sur la jaquette et dans le jeu, avec les équipes classiques, on avait droit à ce mode de jeu extrêmement intéressant. Il nous demandait entre autres de revivre certains des plus grands moments de l’histoire de la NBA. Par exemple, jouer un match avec Kobe Bryant et inscrire 81 points comme lui, ou les 63 points de MJ face aux Celtics en playoffs, les 100 points de Wilt Chamberlain. Voir même réussir des accomplissements plus rapides, comme les 13 points de Tracy McGrady en 35 secondes. Le tout avec les ambiances d’époques restituées, bref le pied total pour revivre ces instants de légende ! On croise les doigts.
- Le retour des droits de Charles Barkley : Oui, le légendaire ailier-fort et désormais visage d’affichage de NBA on TNT est absent régulièrement des jeux NBA2K par conflits (financiers) pour les droits d’image. Ce qui nous empêche de jouer avec lui dans les équipes des Suns des années 90, mais aussi dans l’équipe All-Time de la franchise. En plus de ça, étant un membre de la mythique Dream Team de 1992 aux JO de Barcelone, l’équipe ne figure plus dans le jeu. On parle quand même de l’équipe la plus iconique de l’histoire du basket, probablement celle qui a lancé le plus de vocations ! Pour espérer rejouer avec Barkley, Ewing, Jordan, Bird et Magic, il va falloir que ce bon vieux Chuck fasse un effort. En bonus, il figurerait aussi dans les intros de matchs aux côtés de Kenny Smith et Shaquille O’Neal, pour former le même trio légendaire qu’en vrai.
- Perfectionner le gameplay : Perfectionner oui, parce qu’il faut bien avouer qu’avec le taff incroyable de ces dernières années, le basket virtuel n’a jamais autant ressemblé qu’à ce qu’on voit chaque jour sur les parquets. Visuellement, le jeu est splendide, les intros de matchs sont impressionnantes (ne manquent que certains handshakes et les speakers officiels des salles). Seul petit défaut, certaines animations semblent encore scriptées, notamment lorsqu’un joueur s’élance pour dunker, créant une sorte de « mur invisible » entre lui et le défenseur pour s’ouvrir l’accès au cercle. Aussi, la tendance qu’on les joueurs à envoyer le ballon sur les pieds de l’adversaire lorsqu’on tente un dribble dans le dos trop près de celui-ci. Ce n’est que du détail, mais face à la répétition de ces légers bugs, on attend une légère refonte du système d’animations.