Le basket féminin, surtout aux States, n’a jamais autant été sous le feu des projecteurs. Une bonne nouvelle bien qu’il faut faire encore beaucoup de bruit pour qu’elle soit au 1er plan. Retenez bien le nom de la jeune Paige Bueckers, elle s’apprête à crever l’écran, si ce n’est pas déjà fait. Jamais on a vu une lycéenne faire autant de bruit à un niveau international !
Accrochez vous, le voyage va être long pour décrire une joueuse qui a déjà marqué l’histoire du basket et pas que le féminin. Elle se nomme Paige Bueckers et avant même le décryptage de sa vie, il faut comprendre pourquoi elle est si populaire. Que les intérieurs nous pardonnent d’avance mais s’il y a bien un poste qui fait craquer tout le monde, c’est le poste de guard. Que ce soit meneur de jeu ou arrière pur. Le genre de joueur ou joueuse qui peut faire danser ses adversaires tel Michael Jackson ou shooter des 4 coins du terrain. Pas besoin de dunker pour faire le show et sans le savoir Paige deviendra avant tout populaire pour ses skills d’un niveau déjà professionnel publiés sur twitter et instagram. Ses crossovers, ses feintes, ses passes aveugles, son shoot longue distance, son adresse à mid-range ou encore ses finitions des deux mains. Sa maîtrise du jeu alliée à son sens du show lui ont permis de gagner + de 200 000 fans instagram en quelques semaines !!
Ce Bonbon de Paige Bueckers 🍬🔥🔥😍😍😍 @paigebueckers1 #WnbaFr
pic.twitter.com/SA0XPLBkQG— Wnba France 🇫🇷 (@WnbaFrance) December 4, 2019
Paige Bueckers n’est pas qu’une jeune joueuse capable de faire chavirer les cœurs sur les réseaux sociaux. Elle gagne et son équipe gagne avec elle. La joueuse a d’ailleurs de très bons exemples pour aider à faire évoluer son jeu, Kyrie Irving, Sue Bird ou encore sa star préférée : Diana Taurasi. Comme les deux meilleures amies (Sue Bird et Diana Taurasi sont des BFF mais aussi deux des meilleures joueuses de l’histoire pour les novices. De l’avis d’un bon nombre, Diana est considérée comme la GOAT et Sue Bird la meilleure meneuse de l’histoire), elle ira aussi du côté de Connecticut, bien loin de son Minnesota natal. Ce programme universitaire est le meilleur chez les filles. En termes collectifs et individuel, elle rafle tout sur son passage avec des stats de MVP. Dès son année junior, elle aide son équipe à remporter le titre avec des moyennes de plus de 21 points par match !! Presque 200 matchs à son actif en 4 années de lycée pour moins de 10 défaites. Elle ne réalisera aucune saison en-dessous des 20 points par match. Il ne faut pas oublier de citer tous les titres de meilleure joueuse dans à peu près toutes les catégories. Une belle tête d’ange mais une tueuse sur le parquet, ça nous rappellerait une certain Stephen Curry :
« Je ne sais pas s’il y a un autre mot que swag [quand le magazine Slam lui demande un mot pour la définir], mais c’est ce que les gens disent. Que j’ai un certain body langage. Je ne suis pas trop arrogante, mais si quelqu’un me trashtalk, je lui réponds. »
Paige Bueckers is the 2019-20 Gatorade National Girls Basketball Player of the Year.
She’s a problem ♨️ @brhoops pic.twitter.com/2fSPwlYaRb
— Bleacher Report (@BleacherReport) March 9, 2020
C’est sans doute le plus grand moment de sa carrière pour beaucoup. Il y a quelques temps, Paige Bueckers est devenue la première lycéenne de toute l’histoire à être en première page de SLAM !! Magazine reconnu et référence du genre, tout joueur de basket pro cite « Slam » comme rêve, s’il ne fallait citer qu’une UNE de magazine. Elle l’a fait et timidement, elle essaye d’assumer son nouveau statut d’être choisi parmi tant d’autres : « Pourquoi moi ? » Son essor dépasse largement les terrains de lycée. La future pensionnaire de UConn a déjà fait ses armes avec… Team USA ! Alors oui, n’oublions pas d’évoquer ses médailles d’OR à la coupe du monde U17, U 19 ou le tournoi des amériques U16, elle a surtout fait sensation avec l’équipe américaine… Séniores ! Paige a fait entre autre équipe avec la rookie de l’année… Napheesa Collier, ancienne protégée de Kobe Bryant mais surtout joueuse de Minnesota, sa terre d’enfance.
La règle dit qu’une joueuse, contrairement à un joueur, doit rester obligatoirement rester 4 ans en université (3 ans pour celles qui passent un Bachelor’s degree), avant de venir pro en WNBA et c’est bien dommage. Elle semble déjà pro ready et son jeu parle pour elle. Dans tous les cas, Paige a déjà son avenir devant elle, Sabrina Ionescu est prévenue. Lors des années 2020, l’amie de Gigi Bryant aura une sacré concurrence. En plus d’être forte, son attitude et son exemplémentarité parlent pour elle, rien de mieux pour être la nouvelle face de la WNBA dans quelques années.
No. 1 overall recruit Paige Bueckers is a human highlight reel with four gold medals and a state championship 🔥 @brhoops
For more on the UConn-bound superstar: https://t.co/psvMibuhEp pic.twitter.com/7GIMIWCs0V
— Bleacher Report (@BleacherReport) March 2, 2020
Pingback: Paige Bueckers marque déjà l'histoire de son sport : le one and done ça existe vraiment pas chez les filles ?
Pingback: Le coup de chaud de la nuit : Paige Bueckers plante 15 points en overtime pour accéder au final four