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NCAA

Paige Bueckers marque déjà l’histoire de son sport : le one and done ça existe vraiment pas chez les filles ?

Paige Bueckers fera t-il partie de la génération succédant celle de Sabrina Ionescu qui permettra peut être aux filles de faire passer le basket féminin à un autre niveau. C’est tout le mal qu’on lui souhaite, son niveau de jeu dépasse tout entendement. Non sérieusement, le one and done n’existe pas ?

La WNBA le sait et la surveille de près. Paige Bueckers s’annonce être le futur de la grande ligue et c’est à se demander si elle ne va pas provoquer, involontairement, de nouvelles règles pour débarquer en WNBA au plus tôt. Il faut savoir que chez les filles universitaires, il faut à minima 3 à 4 ans en fac avant de débarquer chez les pros. Avec son niveau de jeu, ce serait purement et simplement du gâchis d’attendre 4 ans. Ce n’est pas pour autant qu’il faut griller les étapes, elle doit mûrir, apprendre et surtout apprécier ces moments en college basketball. Qui est donc Paige Bueckers ? Il s’agit tout simplement d’une première année en NCAA et sans doute la joueuse la plus populaire dans la tranche des 10-20 ans. En effet, les réseaux sociaux ont fait exploser sa notoriété comme aucune lycéenne ou joueuse ne l’avait fait. Twitter, Instagram, Tiktok (désolé facebook c’est pour les vieux), lui offrent une plateforme incroyable à tel point qu’elle fut la première high school player chez les filles à faire la couverture de Slam.

Cette longue parenthèse terminée, parlons du terrain. Le 8 février dernier, son équipe affrontait South Carolina. Quelle est la particularité de ce match ? Il a été le match universitaire le plus regardé de l’histoire sur la chaine Fox Sport soit l’une des channels les plus regardées aux States à un niveau régional (461 000). South Carolina est la meilleure équipe du pays, celle de Paige la 2ème. Qui a été l’héroïne ? Paige Bueckers bien sûr avec un shoot ultra clutch, accompagné de 31 points. Pendant 3 matchs de suite, elle est devenue la première joueuse de l’histoire de UConn (fac de Diana Taurasi, Sue Bird, Ray Allen ou Kemba Walker pour ne citer qu’eux) à aligner 3 matchs de suite à 30 points ou plus. Sur ce stretch, elle tourne à 31.5 points dont 60.9%, 57.4% à 3 points (4 paniers à 3 points par match), 4.6 passes et 2.6 rebonds. Et dire que ce n’est qu’une freshman (1ère année)… A titre de comparaison, UConn c’est la référence de ces 20 dernières années en NCAA,  aucun programme ne fait mieux. Ses stats sur la saison : 21 points à 56.7% au shoot, dont 55.4% à 3 points, 80.5% aux lancers, 5.7 passes et 4.7 rebonds.

Il reste encore 5 matchs avant le début du tournoi national. On a déjà hâte de le voir sous les yeux d’une amérique, qui adore la march madness. Plus rien de nous étonne avec elle et s’il fallait trouver un point positif de rester encore quelques années en NCAA, c’est bien entendu le public qui est à un autre level sur le campus. Retenez ainsi bien son nom, elle pourrait être « The Choosen One ».

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