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James Harden est allé voir Reggie Miller pour se souvenir qui il était : « C’était la motivation avant le match, quelque chose dont j’avais besoin »

James Harden joue vraiment meneur de jeu cette saison et il a parfois du mal à jouer ce rôle. Quand shooter ? Quand passer ? Hier, il était en mode attaque, et Reggie Miller serait en partie responsable du coup de chaud de l’arrière. Vrai reconnait vrai.

Brooklyn Nets star James Harden reacts during a game against the New York Knicks

21 points, 8 rebonds et 9.3 passes : pas mal pour un joueur « cramé »

James Harden était méconnaissable lors du choc face à Phoenix et puis il faut dire que performer face à la meilleure équipe de la ligue n’est pas facile, leurs 17 victoires de suite le prouvent. On parle beaucoup de leurs têtes d’affiches que sont Devin Booker et Chris Paul mais derrière, il y a une superbe équipe, sans parler de leur défense. James Harden a été maladroit ? Le joueur a été dur avec lui même et pour se rassurer il peut se dire que Stephen Curry a subi la même soirée, voire même pire, à peine 2 jours après. Quelques irrégularités pour l’ancien Rocket mais il va bien mieux comparé au début de saison. Ce n’est pas tant les stats qui fâchent mais la manière. Ce n’est pas un joueur qui est devenu moins bon, c’est un joueur qui a changé son jeu. Outre les fautes, il a perdu son agressivité et il y a rien de pire au haut niveau. Pour se requinquer, James Harden est allé voire Reggie Miller. Si un gars peut parler de performance à travers sa carrière, sa longévité, les changements de règles, Reggie est le lauréat idéal. Il a commenté le derby New-Yorkais et a dit que lui et James Harden ont beaucoup parlé avant la rencontre :

« Il est venu et je lui ai dit , tu sais que tu es James Harden… non ? Tu es un ancien MVP, de quoi tu parles quand tu dis que tu ne sais pas si tu dois scorer ou passer ? Tu n’avais pas ce problème à Houston. Reviens à ce que tu sais faire le mieux. Reggie Miller

«Mais oui [quand on lui demande si ça lui a fait du bien d’avoir des conseils], c’était juste une confiance ultime, le type d’état d’esprit d’être le meilleur joueur de la ligue. C’était la motivation avant le match, quelque chose dont j’avais besoin. »

Il lui a fait comprendre que les excuses, c’est pour les losers. James Harden ne doit pas se cacher. S’il joue mal, c’est parce qu’il joue mal. Et bien jouer ne veut pas forcément mettre 30 points ou délivrer 10 passes chaque soir. Bien jouer c’est être agressif tout du long et faire les bonnes actions pour ses coéquipiers. Car si lui n’a pas confiance, son équipe non plus et c’est ce qui pourrait arriver de pire. On ne devient pas nocif pour son équipe en une saison et ce match doit servir de point d’ancrage pour la suite. C’est facile d’être motivé avec les mots de Reggie Miller, l’esprit de vengeance du dernier match et bien sûr l’événement de derby New-Yorkais. Son job sera de maintenir ce niveau de compétitivité chaque soir, comme lorsqu’il était MVP de la saison, peu importe l’adversaire. Prochain match face à Minnesota, qui est plutôt en forme dernièrement malgré la défaite à Washington.

On peut être l’un des meilleurs à avoir foulé le parquet, être motivé par l’ancienne génération, ça marche toujours. James Harden se doit d’être performant pour aider Kevin Durant qui joue beaucoup, sans compter les nombreuses blessures de l’équipe. Brooklyn va plutôt bien collectivement avec une belle première place au sein de la conférence est. 

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