Les Raptors ont eu chaud face aux Pelicans mais encore une fois, le franchise player a assumé son statut et tranquillement, il évolue.
A quelle heure DeMar Derozan peut planter à 3 points avec autant de facilité ? Et bien cette saison il fut très bon avec un joli 2/5 hier soir. Alors oui, ce n’est pas encore Stephen Curry mais il joue intelligemment. Sur une action anodine en contre attaque, il se permet de planter à 3 points, tel un robot, en allant sur son spot préféré à 45 degrés. Cela témoigne de la confiance du garçon. S’il a un bon pourcentage, ce qui est dommage pour lui, c’est qu’il en a tenté des sacrément difficiles.
Autre changement dans son jeu, sa création. Il a été très bon dans ce domaine. Il lâche d’ailleurs une offrande dans le corner pour un 3 points brise cœur pour les Pelicans. Il inscrit 4 lancers dans la dernière minute, sans oublier ses pull-ups qu’il affectionne tant. Dès qu’il y a une possession d’écart, c’est lui qui fait la différence dans les deux dernières minutes !
Il en fallait bien un pour step-up car même si Lowry a été bon dans le money-time, il est à la rue complet depuis le début de saison. Il n’agit pas comme un leader ou comme un meneur All-Star. Vis à vis de sa prestation, on a préféré Serge Ibaka, très précieux en fin de match, ou encore la surprise Anunoby et sa grosse défense.
Concernant les Pelicans, le come-back orchestré par Jrue Holiday fut magnifique mais hormis ça, c’est le néant. Comment Anthony Davis n’a pu prendre que 14 shoots ? Surtout que dans le money-time, il a touché 0 caillou, excepté son alley-oop. Demarcus Cousins joue arrière car on ne l’a pas vu mettre un pied dans la raquette en fin de match. En même temps quand tu fais 2/10 à 3 points, tu ne peux pas gagner comme ça. Viens vite Rondo, il faut replacer tes soldats..
Comme quoi, il n’est jamais trop tard pour travailler son jeu. Derozan nous prouve qu’on peut progresser chaque jour.
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