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Analyse du craquage de Houston avec son 0/27 à 3 points : de l’arbitrage en passant par CP3 et Mike D’Antoni !

Source photo : houston rockets

Houston s’est loupé hier soir et pas qu’un peu. Un terrible 0/27 à 3 points. Est-ce la raison pour laquelle les Rockets ont perdu ? Clairement oui. Maintenant, il faut comprendre comment ça s’est passé. On va forcément parler de l’arbitrage, n’en déplaisent à ceux qui pensent que Houston s’est tiré une balle seule. Il a joué mais pas dans le sens où vous le pensez…

L’arbitrage

En playoffs et encore plus dans un game 7, chaque possession compte. Des momentums qui peuvent changer de camp et une action peut changer la physionomie du match. Lorsque James Harden lâche un 3+1 évident, l’arbitre siffle faute mais pas avec le 3 points… A ce moment, Houston est encore dans le match et ça commence à jouer plus dur et les joueurs de D’Antoni ne le savent pas encore, le momentum a changé de camp. Et quand on parle d’arbitrage, ce n’est pas pour le dézinguer, loin de là. Il y aura des mauvais coup de sifflets ici et là, raison pour laquelle on n’en parle que rarement. Pour preuve, Golden State a réalisé 22 fautes contre 17 pour Houston.
Dans le 3ème quart-temps, les arbitres « durcissent » le ton et ne sifflera pas beaucoup mais ce sont les playoffs, ce n’est pas une première ni une dernière. Les Rockets ont abandonné le défi et le fait qu’ils ne reçoivent pas de coups de sifflet, a joué dans leurs têtes. C’est ainsi qu’ils ont refusé le défi physique, contrairement à Golden State. En shootant encore et encore, ils ont plus pensé à l’arbitrage qu’à jouer au basket comme ils avaient fait en première mi-temps…

Mike D’Antoni 

Le système Mike D’Antoni en playoffs, une pure merveille. En première mi-temps, les Rockets ont survit grâce aux 3 points et avec Mike, il faut vivre et mourir avec ce système. Lorsque Eric Gordon a pris feu, on n’entendait aucune personne déclarer que c’était une mauvaise idée. Non, tout simplement car les paniers rentraient les uns après les autres. Que s’est-il passé en seconde mi-temps ? Les mêmes situations, les mêmes shoots, le même système, les mêmes isolations pour James Harden, malheureusement pas le même résultat. C’est ce qui différencie les bons coachs, des grands coachs. Mais on peut se souvenir de ce qu’avait dit D’Antoni après le game 1 :

« Pourquoi changer ? Nous avons construit ce succès d’une certaine manière pendant toute la saison » 

Il y avait beau avoir 7 matchs dans cette série, elle s’est jouée au final sur beaucoup de détails. Le match des Rockets ne pouvait pas être plus révélateur et c’est ainsi qu’on va évoquer le chapitre Chris Paul…

Chris Paul

Le joueur s’est très bien intégré au système. Avec James Harden en première option, « CP3 » était le catalyseur. Nous l’avons bien vu lors des deux derniers matchs. Le basket est un sport d’adresse et le système de D’Antoni fait qu’il ne peut pas être efficace sur la totalité d’une rencontre. L’adresse à 3 points va et vient et c’est là où intervient Chris Paul. Dès que son équipe part en live, il intervient. Il a augmenté son quota de 3 points certes, mais son cerveau reste intact. Il est le cerveau de cette équipe et il n’aura clairement pas laissé  son équipe déconner dans un système figé. Son jeu mid-range, sa sournoiserie, ses picks avec Capela et surtout son leadership ainsi que sa variété dans le jeu ont terriblement manqué. A l’année prochaine Chris…

L’arbitrage a joué mais il a joué dans les têtes de Houston, qui a refusé le défi physique et l’a joué facile et individuellement. En playoffs, seuls les gros bras restent. Le système de D’Antoni a échoué, encore une fois. Vivre ou mourir avec son système, c’est une idée, peut être pas la bonne, surtout quand le meilleur joueur de la série n’est plus présent pour les deux derniers matchs…

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