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Analyses

21 points à 72% au shoot : Norman Powell cartonne, comme chaque fois en octobre, vous connaissez la suite..

Source photo : youtube
Les Raptors ont fait reposer énormément de joueurs cadres hier comme Kawhi Leonard, Kyle Lowry,et DeMar DeRozan. Oups, trop tôt encore ? Norman Powell s’est illustré mais on connait l’histoire avec ce genre de joueur, à lui de changer le chapitre de son histoire.

C’est la pré-saison et il est inconcevable que certains joueurs jouent, même si c’est pour une courte durée. Il faut reposer à max et puis si Kawhi Leonard peut faire sa première à Toronto, lors d’un match de saison régulière, l’ambiance sera clairement à un autre niveau. Ainsi, Norman Powell a starté et il a montré de belles choses. Comme trop souvent dans sa carrière, il n’est bon que par intermittence. Parfois, ce n’est pas de sa faute. On peut se souvenir qu’il avait perdu sa place dans le 5 à cause d’une blessure et il n’a jamais pu revenir à son vrai niveau. Mentalement ailleurs, Norman Powell en a gros sur la patate. Sa situation est semblable à celle de Terrence Ross auparavant. Trop inconstant, lui aussi avait perdu ses minutes il y a quelques années… Au profit de Norman Powell justement. Ross est un bon joueur dans la ligue mais vu comment il avait commencé, monsieur « highflyer » aurait sans doute mérité une meilleure carrière.

Le match d’hier soir n’avait pas lieu contre une équipe haute gamme, pas une équipe NBA puisqu’il s’agissait de Melbourne United. Norman Powell a montré qu’il était en forme, en étant tout simplement le meilleur joueur de la rencontre : 21 points, 3 rebonds et 3 passes avec un beau pourcentage (72%).
En confiance, il a pété quelques beaux dunks et fait mouche à 3 points. Que ce soit dans le corner ou après pick and roll. Il joue avec une certaine aisance et confiance. C’est ce qu’il devra montrer pour la saison à venir. Même si c’est un coach assistant, les cartes sont en quelque sorte redistribuées. A lui d’en faire bon usage…

Des joueurs qui sont athlétiques et bons à 3 points, il y en a une flopée en NBA. La différence avec les bons joueurs, c’est ce qu’ils en ont dans la caboche.
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