Son père, Magic Johnson et le chat de Rob Pelinka décrivaient Lonzo Ball comme un leader naturel. Attendu au tournant dès ses premiers matchs, le meneur des Lakers a toujours eu un impact sur le match, malgré les pourcentages désastreux.
Après des débuts difficiles notamment avec son tir et son adresse, Lonzo Ball va mieux et ce n’est pas un hasard s’il répond aux attentes sur ce fameux road trip. Les Lakers étaient sur cinq défaites de suite, on attendait le leader, leader qu’est Lonzo Ball, et bizarrement les Lakers ont fait le boulot sur ce road trip à l’Est de 4 matchs.
The kid can play #LakeShow pic.twitter.com/wGbTxEw7vk
— Los Angeles Lakers (@Lakers) December 13, 2017
Philadelphie, Charlotte, New York, Cleveland : Lonzo Ball a parfaitement répondu à ce qu’on attendait de lui sur ce road trip. En effet, on attendait de lui qu’il porte son équipe qui était dans le dur. Et il a réussi à le faire, avec un bilan de deux victoires et deux défaites sur ce road trip. Même si ses coéquipiers ont bien suivi son rythme, c’est bel et bien le numéro 2 qui a imprimé le rythme.
Si au début de la saison, il se contentait de tirs à trois points, il a complètement évolué dans sa manière d’aborder les matchs. Avec nettement plus d’agressivité en début de match, sur les premières actions, sur les premiers picks qu’il prend, cela n’est que du bénéfice pour lui et les Lakers car il trouve ses coéquipiers beaucoup plus facilement. En témoigne son premier quart contre Cleveland où il termine avec 5 points et 5 passes (il aurait pu finir à 11 passes si ses coéquipiers savaient mettre des paniers) dans les 12 premières minutes.
Lonzo Ball. Quarterback. ? ?#LakeShow pic.twitter.com/qdgL1eXrij
— NBA UK (@NBAUK) December 15, 2017
Mais Lonzo Ball a également pesé dans les troisièmes quarts, souvent où l’équipe qui prenait l’eau, c’est lui qui cassait les runs des équipes adverses, souvent avec un shoot à trois points. Tel un leader, il évite aux adversaires d’avoir un trop large momentum. Mentalité de tueur, même si cela ne se voit pas sur son visage.
L’aura qu’il dégage est impressionnante pour un rookie. Et là où il voit qu’il prend de plus en plus confiance est son jeu de regard avec les caméras et le public. Hué à Philadelphie tout le match, il domine le money time avec la passe décisive pour la victoire en attirant quatre joueurs, sur UN SEUL drive.
Lonzo Ball finds the open Brandon Ingram to hit the go-ahead 3!
The @Lakers overcome big games from Embiid and Simmons and top the @sixers on the road 107-104.
Ingram: 21 PTS, 7 REB, 6 AST
Ball: 10 PTS, 8 REB, 8 AST, 4 BLK#LakeShow pic.twitter.com/SxVuEBp9nG— NBA (@NBA) December 8, 2017
Ce road trip a donc permis à Lonzo Ball de reprendre confiance, de trouver une adresse régulière, malgré une utilisation moyenne de la part de son coach. Au final, il se retrouve avec une moyenne de 11.3 points (45% au tir dont 35% à trois points), 8.5 passes, 7.3 rebonds, 1.8 interception et 1.5 contre ! Très complet et impressionnant pour un rookie !