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Analyses

Terry Rozier s’est transformé en Kyrie Irving : Boston remporte la 1ère manche !

Source photo : Youtube
Boston contre Philadelphie. Une affiche qu’on a pris plaisir à teaser ces dernières heures tant l’opposition sur le papier annonce une série excitante. Malgré l’avantage du terrain pour les Celtics, les pronostics allaient dans le sens des Sixers, en pleine forme et au complet. Et pourtant, une nouvelle fois, la bande à Brad Stevens a rappelé à tous qu’il ne faut jamais la sous-estimer !

On ne peut pas dire que l’on s’est régalé sur les premières minutes de la rencontre. Les deux équipes ont fait preuve de beaucoup de maladresse, dans un TD Garden aussi bouillant que prévu. Les Sixers particulièrement, mais heureusement Dario Saric se bat au rebond pour offrir de précieuses secondes chances aux siens. En 3 minutes, Philly n’avait rentré que 3 de ses 12 tentatives pour un tout aussi douteux 2/6 côté Celtics.

En sortie de temps-mort, Jayson Tatum va se montrer agressif, obtenant un and-one puis deux autres lancers-francs consécutifs pour donner l’avantage à Boston. Tiens pendant qu’on parle rookie : Ben Simmons a eu beaucoup de mal à rentrer dans son match ! Bien collé, il galère à trouver ses partenaires dans de bonnes dispositions et perd rapidement 3 ballons. Des pertes de balles bien négociées par les Celtics, notamment par Terry Rozier. Une nouvelle fois, le jeune meneur prouve qu’il n’a peur de rien et vient d’abord poser un très beau move à mi-distance avant d’inscrire un tir à 3 points ! L’adresse continue de fuir les Sixers, qui subissent un long run de 15-4, sous l’impulsion de Marcus Morris dès sa sortie du banc.

L’ailier avait prévenu qu’il était impatient d’affronter Philly et ça se voit, avec ses 6 points rapidement inscrits. Brett Brown est obligé de prendre un temps-mort pour stopper l’hémorragie, ce qui fera le plus grand bien à son meneur. Simmons va venir poser un très beau dunk avant de glisser 2 caviars à Marco Belinelli et Ersan Ilyasova. Plus qu’un petit point d’écart à la fin du premier acte : 23-22 pour Boston.

Philadelphie continue sur sa bonne lancée et voit le réveil de JJ Redick en début de deuxième quart-temps. Joel Embiid s’impose dans la raquette, obtenant des lancers, mais Olejeye et Tatum rentrent deux tirs primés pour maintenir les deux équipes à égalité et forcer un nouveau temps-mort. Et c’est là qu’Al Horford va rentrer en scène… Un fadeaway sur la tête d’Embiid, un dunk ligne de fond, un jumpshot etc. Le pivot (12 points) étale sa palette technique et donne rapidement 10 points d’avance aux Celtics !

Les 76ers vont réussir à répondre, notamment par de bonnes pénétrations de Ben Simmons ou Embiid, mais après Horford c’est de nouveau Tatum qui prend feu. L’ailier domine totalement Robert Covington et grimpe à 16 unités d’un tir longue-distance, rapidement imité par… Terry Rozier ! (13 points déjà). De quoi maintenir l’écart à la pause : 56-45 ! Sans Jaylen Brown, cette équipe prouve une nouvelle fois qu’elle reste dangereuse et peut rivaliser avec n’importe qui avec Brad Stevens aux commandes.

Au retour des vestiaires, Joel Embiid va prendre les choses en main pour son équipe. Grâce à son excellent footwork, le Camerounais se crée des paniers faciles dans la raquette. Le soucis, c’est qu’à Boston ce soir, tout le monde a activé le mode « Stephen Curry » : 10/20 derrière la ligne à 3 points ! Marcus Smart, touché au poignet juste avant la mi-temps, prouve qu’il va bien avec deux bombes du parking, tout comme Aron Baynes. Oui Aron Baynes, le mec que Philly laissait démarqué en première mi-temps tellement ils ne l’identifiaient pas comme une menace.

Embiid continue son chantier, se provoquant plusieurs passages sur la ligne des lancers, mais l’adresse ne quitte plus les rangs des Celtics. Horford et Tatum sont en état de grâce, et Shane Larkin vient même donner 14 points d’avance aux siens sur un tir à 3 points. Quel match des Celtics ! D’un côté une défense irréprochable et de l’autre une attaque sur un nuage, qui réussit tout ce qu’elle tente. Simmons n’arrive pas à peser comme à son habitude et en est à son 6ème ballon perdu.

Avec 12 points d’avance, Boston disposait d’un matelas confortable au moment d’entamer le dernier acte, mais il ne fallait pas oublier que dans leur série face au Heat, Philly a souvent fait la différence dans les derniers quart-temps. Sauf que ce soir, leur adresse à 3 points est catastrophique (- de 20% de réussite). Si Marco Belinelli, Embiid (31 points, 13 rebonds) ou Simmons arrivent à concrétiser plusieurs actions consécutives, ils n’arrivent pas à faire de stops défensifs. Rozier sanctionne de nouveau du parking (7/9 dans l’exercice) et Al Horford est chirurgical (26 points à 10/12 au tir). La défense des Sixers n’y est plus du tout et s’écrase sous la puissance du trio Rozier-Horford-Tatum (83 points). 117-101, victoire totale et plus que méritée vu l’écart sur le terrain.

On parle souvent des 76ers comme d’une équipe NBA jeune et très talentueuse, et on oublie trop souvent que c’est le cas aussi pour cette équipe de Boston. Avec 29 unités ce soir, Rozier bat une nouvelle fois son record de points et Jayson Tatum (28 points) fait preuve d’une maturité rare pour un joueur qui vient de faire 20ans…

Pénalisés par leur inefficacité à 3 points et leurs largesses dans la défense extérieure, les Sixers n’ont pas attendu le buzzer pour directement foncer têtes baissés au vestiaire. Si Boston ne pourra vraisemblablement pas afficher une telle réussite dans le tir extérieur tout au long de la série, cette défaite reste une vraie mise en garde pour cette jeune équipe qui n’avait plus été dominé comme ça depuis bien longtemps. Réaction attendue lors du Game 2, sous peine de rentrer à la maison sous pression.
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