L’an passé le Heat nous a montré une saison à deux visages. Une première moitié catastrophique suivie d’une deuxième partie de saison qui a failli offrir aux fans un come-back inespéré. Mais nous voilà aujourd’hui à un mois de compétition et Miami se retrouve à la 11e place de sa conférence avec un bilan négatif.
C’est une histoire vieille comme le monde. La vie est un cercle vicieux. Tout recommence encore et encore et quand ce sont des choses négatives, il est bien dur de réagir. C’est ce qu’on attend des hommes de Spoelstra, qui semblent jouer une fois sur deux cette sannée.
La saison dernière le Heat a connu un pré et un post all star game. 11 victoires pour 30 défaites en mi-janvier, rares étaient ceux qui auraient prédit que la franchise serait dans la course aux playoffs jusqu’à la dernière journée. C’était sans compter un réel réveil du phœnix en 2017. Les triples champions NBA offrent une prestation digne d’une première place de conférence et inversent la tendance. 30 victoires pour 11 défaites, une série de 13 victoires de rang, des victoires contre Cleveland, Washington… Avec un Whiteside explosif et un Dion Waiters qui avoisine les 30 points ! La Heatnation était dans un rêve. Et même si ce ne sera pas suffisant pour atteindre les playoffs cette deuxième partie de saison a fait d’Erik Spoelstra un candidat au titre de coach of the year.
L’effectif n’ayant pas trop été modifié cet été la planète NBA s’attendait à ce que Miami continue sur sa dynamique de 2017 et montre de meilleures choses. Mais aujourd’hui 11e de leur conférence le Heat n’est clairement pas là où on les attendait. Malgré de pas mauvaises stats Whiteside est beaucoup moins dominant et présent dans le jeu. Bon, on va lui laisser du temps puisque le bougre revient de blessure et n’est pas encore à 100%. Le banc n’est pas aussi productif que l’an passé, l’équipe comptabilise une hausse de 23% du nombre de TOV et surtout une hargne disparue des radars (RIP Bulma). C’est comme ça que le Heat gagnait ses matchs l’année dernière, elle partait en mission en ne lâchant rien du 1er au 12ème joueur. Le Miami version 2017-2018 ne joue qu’ensemble par intermittence et leur hargne semble parti dans le désert du Sahara.
Malgré tout, tout n’est pas noir non plus. Bien que le nombre de pertes de balle soit resté élevé contre les Wizards vendredi soir, nous avons vu du mieux à Washington. Le big man a offert une prestation satisfaisante à 22 points 16 rebonds, nous avons assisté à un très bon match de James Johnson en 6e homme à 20 points 5 rebonds 4 assists et surtout la défense était bien meilleure. Il va falloir confirmer ce soir face à des Pacers qui restent sur 2 victoires de rang. L’équipe de Victor Oladipo surprend et ce sera un bon petit test pour Erik Spoelstra, qui doit motiver ses troupes comme il se doit.