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Analyses

Retour sur l’état de forme du Thunder : pas foufou mais faut-il vraiment paniquer ?

Source photo : give me that sport

Le Thunder n’a jamais aussi bien porté leur nom puisque le tonnerre est présent dans cette équipe pourtant prometteuse sur le papier. Entre un coach absent, un Russ qui a perdu sa fougue de la saison dernière et sa motivation communicative, Melo qui n’est plus aussi efficace que par le passé et Paul George plus irrégulier que jamais – des questions commencent donc à se poser.

La défaite à Orlando mercredi dernier a sonné l’alarme dans le cœur de Westbrook, en effet on l’a vu amorphe à la fin du match avec des statistiques plus qu’honorables ( 37 points, 11 rebonds, 5 passes). Pourtant, ça ne date pas de ce match qu’il y a du gaz dans l’air. Dans une conférence ouest mitigée par rapport aux années précédentes où les bons restent bons et les outsiders faiblissent (Memphis, LA Clippers, Utah) l’équipe du Thunder peut faire une place « playoffs » et c’est d’ailleurs là où elle était attendu sauf qu’elle pointe à la 9ème place surtout avec un bilan vilain de 8 victoires et 12 défaites.

Que fait Billy Donovan ? Tellement peu présent cette année. C’est le défaut de certains coachs ayant une superstar qui motive l’équipe. Comme l’an dernier, il se repose sur la locomotive Russell Westbrook qui cette année peine à avoir le même rendement que la saison dernière et à imposer son leadership. C’est donc à ce bon vieux Bill de trouver les ajustements corrects en termes de plan de jeu, de poste et d’intensité défensive. Sur le banc il y a eu le réveil d’un athlétique et très hargneux Jerami Grant. Le limiter à 20min est impossible vu  son impact en défense et en contre-attaque. Patrick Patterson lui aussi n’a pas peur de jouer des coudes et Steven Adams ne peut pas gérer une raquette lui tout seul vu les intérieurs made in 2017. Il y a aussi bien d’autres joueurs comme Abrines et il est pour l’instant compliqué de voir une vraie rotation !

Deuxième point, et le plus important : l’égo. Gérer des personnalités comme Westbrook, Anthony. Gérer leur rôle, afin que leur efficacité soit au maximum. Face à des équipes rodées, c’est souvent compliqué car personne n’ose vraiment jouer son jeu, hormis sur séquence. C’est une situation nouvelle pour eux et avec le poids des différents contrats, comme Paul George, la pression est bien sur tout le monde, coachs comme joueurs.  Westbrook veut prendre le blâme tout ça, sauf que c’est un tout et ça doit commencer par le coach. Trouver les bonnes rotations, attribuer de vrais rôles aux joueurs et surtout de vrais systèmes… En parlant du MVP, c’est bien le dernier qui doit changer son jeu pour les autres. C’est bien le contraire qui doit se passer.
Le début de mois sera très important et Billy Donovan essayera de donner un début de réponse, auquel cas il pourrait ne pas passer Noël ! Il est l’heure de paniquer mais surtout de tenter des choses. Le roster est de qualité et après presque deux mois de compétition, il faut agir !

Les prochains matchs sur le calendrier ne sont pas évidents (T-Wolves, Spurs, Jazz, Nets), chaque rencontre devient désormais un test de la dernière chance…
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