L’affiche était attendue comme un des matchs de la nuit, au même titre que le magnifique Cleveland-Philadelphie notamment de par le duel d’arrières qui se profilait entre Victor Oladipo et Demar DeRozan. Malheureusement, les Pacers n’ont pas été au niveau face aux Raptors…. Ou ces derniers étaient trop forts pour les hommes de l’Indiana.
Car cette supériorité a été criante dès le début du match avec une défense très agressive qui paie. Les Raptors mènent déjà de 12 points (18-6) au bout de 6 minutes et on comprend tout de suite qu’on va assister à un match très défensif. L’homme fort d’Indiana, Victor Oladipo, sera en effet, menotté tout le match (5 points à 2/9) , très bien défendu par toute la défense canadienne dont le travail du franchise player DeRozan est clairement à souligner. Mais sans leur créateur, les Pacers ont été totalement incapables de proposer quelque chose offensivement. Résultat ? 49 points seulement à la fin du 3ème quart-temps et un ridicule total de points au final avec 73 points inscrits en 48 minutes. Seuls deux joueurs auront dépassé la barre des 10 points, et de peu. Il s’agit de Glenn Robinson III avec 12 points et de Trevor Booker avec 11 petits points. Décevant.
De l’autre côté, les Raptors ont validé leur première place de la Conférence Est. On a pu voir une équipe très solide, appliquée comme nous l’avons dit en défense mais aussi intéressante offensivement. Après, il est vrai qu’il est dur de maintenir un niveau de jeu très élevé quand l’opposition n’est pas à la hauteur mais on quand même pu voir de belles choses en attaque avec notamment ce bel ally-oop entre DeRozan et Ibaka mais aussi de belles actions bien construites avec un réel objectif d’extra-passe et de trouver le meilleur shoot possible (coucou coach Pop). La marque a donc été bien répartie puisque tous les joueurs de l’équipe ont au moins marqué deux points sauf Lucas Nogueira. A noter la grosse perf de Serge Ibaka avec 25 points à 5/7 à trois points. Match assez discret toutefois des leaders canadiens avec seulement 12 points pour Biactol et 9 points pour Lowry. Mais on ne leur en tiendra pas rigueur tant le boulot défensif a été bien effectué.
Les Pacers doivent se remotiver car, s’ils n’ont plus grand chose à jouer, (leur 4ème place est quasiment scellée) des victoires pour la confiance juste avant les Playoffs ne peuvent être qu’une bonne chose. Avec cette 57ème victoire, Toronto réalise son record de franchise.