C’est parti pour les previews ! Toutes les équipes seront passées au crible et elles seront traitées en trois parties. Nous enchaînons de suite avec les attentes, que ce soit au niveau du jeu et au niveau des résultats. Mais attention, les attentes ne sont pas toutes les mêmes pour tout le monde. En l’occurrence, ce seront les attentes de la rédaction.
Le jeu
Parmi toutes les équipes NBA, les Trailblazers sont certainement l’une des équipes les plus agréables à regarder jouer, malgré un faible nombre de passes décisives par match en raison de leurs nombreuses isolations. Avec deux monstres offensifs comme Damian Lillard et CJ McCollum, le ballon circule bien en attaque, et les deux compères ont eu la bonne idée de se mettre à défendre. Alors non, on ne parle pas de lockdowns comme Patrick Beverley ou Marcus Smart, mais les efforts sont fournis et c’est globalement toute l’équipe qui a franchi un cap dans ce domaine. Malheureusement, Al Faruq Aminu et Mo Harkless ont quitté le navire, et s’ils ne s’agissaient pas deux noms ronflants ils étaient tout de même deux maillons essentiels au bon fonctionnement de l’attaque et de la défense. Kent Bazemore a justement été recruté pour jouer ce rôle d’ailier polyvalent, mais c’est surtout Nurkic qui sera dur à remplacer. Blessé, le pivot manquera énormément, lui qui posait des écrans terribles pour ses coéquipiers. Sa présence près du cercle était aussi un atout indéniable, d’autant que sa vision de jeu lui permettait de parfaitement ressortir le ballon sur les extérieurs en sortie d’écran. Pas sûr qu’Hassan Whiteside dispose du même QI basket pour remplir ce rôle…
Les résultats
Chaque année c’est la même rengaine : les analystes sous estiment les Blazers et les annoncent à peine playoffables, ce qui agace un certain Damian Lillard qui appuie sur l’accélérateur après le All-Star Game et envoie son équipe sur le podium de la conférence Ouest. Du coup, on serait bien tenté d’annoncer Portland avec l’avantage du terrain cette saison, mais en fait non. L’équipe a perdu plusieurs de ses maillons essentiels, et bien que les postes soient systématiquement doublés, on peut s’attendre à une phase d’adaptation de la part des nouvelles recrues. Mais surtout, au vu de la concurrence (Clippers, Lakers, Kings, Pelicans, Mavericks, Warriors etc), il est dur d’imaginer cette équipe jouer les premiers rôles à l’Ouest. Malgré tout, le roster s’appuie sur deux incroyables joueurs dans le backcourt, un secteur prédominant dans la NBA actuelle. On pourra de nouveau compter sur Terry Stotts pour faire fonctionner cette équipe, qui reste expérimentée et chiante à jouer. Attention cependant à la recrudescente après une épopée aussi belle en playoffs, il sera TRÈS difficile de faire aussi bien cette fois-ci. Cinquante victoires et une place entre les spots 6 et 8 semble un objectif réaliste aujourd’hui.