C’est parti pour les previews ! Toutes les équipes seront passées au crible et elles seront traitées en trois parties. Nous enchaînons de suite avec les attentes, que ce soit au niveau du jeu et au niveau des résultats. Mais attention, les attentes ne sont pas toutes les mêmes pour tout le monde. En l’occurrence, ce seront les attentes de la rédaction.
Le jeu
A son arrivée à Chicago l’an dernier pour succéder à Fred Hoiberg, Jim Boylen se la joue cowboy ! Agacé par le manque de sérieux et la légèreté de son effectif, le technicien a détonné par rapport au flegme d’Hoiberg et s’est rapidement mis son vestiaire à dos, au moins qu’une mise au point avait rapidement eu lieu entre l’effectif et le coach. Malgré des résultats très en dessous des attentes, Jim Boylen s’est vu prolongé cet été (on félicite encore Gar Forman et John Paxson pour leur nez fin) et une question saute aux yeux : quelle va être l’identité de cette équipe des Bulls ? Le coach n’a pas eu assez de temps l’an dernier pour installer un vrai fond de jeu à son équipe, mais ce qui est sûr c’est qu’il va falloir commencer à apprendre à défendre à cette équipe ! Avec des joueurs comme Wendell Carter Jr, Otto Porter Jr, Kris Dunn ou encore Thaddeus Young, les Bulls ne peuvent continuer à être l’une des pires passoires de toute la NBA. Offensivement, il va falloir réussir à améliorer la circulation du ballon. Trop souvent l’attaque s’est réduite à « 4 joueurs immobiles qui regardent Zach LaVine faire mumuse avec la balle ». Avec des joueurs comme Markkanen ou Porter Jr, ça ne doit plus se reproduire (hormis sur quelques séquences, notamment en fin de rencontre). Coby White va aussi devoir réussir son intégration et le partage de la gonfle avec LaVine sera capital au bon fonctionnement de l’attaque.
Les résultats
Si la conférence Est est bien plus ouverte que la terrible conférence Ouest, il parait utopique de penser que les Bulls seront dans la course aux playoffs. Du moins sérieusement. Pourtant, l’équipe a la chance de posséder des joueurs talentueux sur chaque poste, et un retour au premier plan dans les prochaines années n’est pas à exclure. Pour cela, il va falloir instaurer une culture de l’effort, notamment en défense, et surtout que les joueurs restent en bonne santé. Lauri Markkanen, Zach LaVine, Kris Dunn, Wendell Carter Jr : trop peu de matchs joués ensemble et bien trop de temps passé à l’infirmerie. Jim Boylen va vraiment devoir bosser pour installer une identité à ce jeune groupe. Une mission compliquée, mais impérative au bon développement des talents en présence. L’équipe ne devrait pas chercher à tanker et pourrait bien approcher des 32-35 victoires, mais ne devrait pas jouer les trouble-fête dans la course aux playoffs.