Petit à petit, nous allons revenir sur toutes les équipes éliminées des playoffs mais aussi sur l’homme fort et les déceptions de chaque série. Certains ont déçus, d’autres ont surpris, il est déjà dur d’être parmi le top 8 de sa conférence et il ne peut y avoir que des heureux.
Mettons d’emblée les points sur les i. C’est bien les playoffs que nous allons juger et non la saison régulière. Car d’un point de vue global, les Wolves ont carrément réussi leur saison. Ce fut peut être au match final mais l’objectif a été rempli : se qualifier pour les playoffs dans la terrible conférence ouest. Malheureusement, il n’y a pas vraiment eu de série, la faute à une équipe de Houston bien plus convaincante et qui a un objectif clair en tête : le titre NBA. Les Wolves sont LOIN d’être encore à ce stade et cela s’est vu. Pas au point en défense, pas assez combatifs dans les moments importants de la série et des fins de matchs, on a bien senti que l’équipe n’est encore qu’au début de son processus. Car n’oublions pas que c’était leur première expérience, pour des jeunes comme Towns ou Wiggins. Piquer un match aux Rockets fut déjà une belle réussite et surtout quand certains cadres ont déçu. Peu peuvent se dire en playoffs, avoir bloqué James Harden à quasiment 20% le temps d’un match…
Justement, parlons en de l’aspect individuel. Jimmy Butler termine meilleur scoreur de son équipe mais avec seulement 15.8 points par match. Comment lui en demander tant, alors qu’il devait se coltiner James Harden en défense et que le joueur n’a même pas eu 5 matchs pour se mettre dans la série, à cause d’une grosse blessure survenue après le All-Star Game. L’intensité a eu beau être très élevée en fin de saison régulière, elle est en rien comparable avec celle des playoffs.
Dans les bons soldats, on retiendra l’apport de Derrick Rose, qui mine de rien à planter plus de 14 points par match. Il était en jambes, agressif, très adroit, mais un remplaçant ne peut pas faire basculer une série à lui seul… Andrew Wiggins n’a pas été si décevant si on tient compte de sa saison régulière. Un peu plus de 15 points par match et toujours une inconstance dans ses choix offensifs. Le garçon le sait, la chose la plus importante qu’il doit travailler, c’est son mental, pour le reste il a déjà le bagage en main. Au final, ce fut un prolongement de sa saison mais s’il y en a bien un qui a déçu, c’est Karl Anthony Towns. Il a mis 3 matchs à se mettre dans sa série et n’a jamais pu être aussi bon tel qu’on le connait. C’est aussi ça les playoffs pour « les rookies » mais concernant son cas, on y reviendra un peu plus en profondeur dans les jours à venir, comme celui de D-Rose !