Les termes techniques ne sont pas présents que sur le terrain. Aujourd’hui, on s’attaque à la Free Agency, qui aura lieu dans deux petites semaines et plus précisément la moratorium.
Un jour où un jeu de NBA digne de Football manager existera, on aura plus besoin d’expliquer le langage aussi précis qu’un flip flap de Ronaldinho mais en attendant, on s’occupe de tout. La définition la plus simpliste du Moratorium est la suivante : il s’agit d’une période de 6 jours qui suit la « signature ». Durant ces fameux 6 jours, aucune signature n’est officielle et pendant ce laps de temps, un joueur peut décider de changer d’avis. Comme le disait madame Dupont en 5ème, rien ne vaut un exemple pour mieux expliquer la situation. Lors de la saison 2012-2013, Jason Kidd décide de rempiler avec les Mavs et annonce une « re-signature ». 3 jours plus tard, il fait volte face et annule cette fameuse « signature ». Il changera d’avis pour finalement partir aux Knicks et la friendzone sera dure à accepter pour Mark Cuban, à tel point qu’il boudera J-Kidd pendant 3 longues années.
Cette fameuse période de moratorium permet aux franchises de vérifier l’état des comptes de chaque franchises : les contrats rookies, les team-options, les player-options etc... Si la période est aussi courte, c’est aussi à cause d’un certain Deandre Jordan, qui avait été séquestré avant son départ (raté) à Dallas (décidément). Mais comme vous le savez, cette année est différente de toutes les saisons et il faut d’adapter. Bien que la Free Agency ait lieu après la draft, la période de Moratorium sera levé avant la draft. Rien est gravé dans le marbre car ce n’est pas encore officiel mais preuve que la saison 2020-2021 est vraiment casse tête à mettre en place.