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Street credibility

Qu’est ce que le pindown en NBA ?

Après le Heatcheck, le moratorium ou encore le handhsaking, on revient sur les terrains pour évoquer le pindown, pour le plus grand bonheur des Reggie Miller, Richard Hamilton et tous les grands shooteurs !

Et oui les amis, le basket est complexe et les stratégies nombreuses. Aujourd’hui, petite leçon sur le pindown. L’explication est assez simple, il s’agit tout simplement d’un écran situé non au loin de la ligne de fond. Outre le pick and roll, il s’agit du « système » le plus utilisé en NBA. Les rois du pindown se nomment Richard Hamilton, Reggie Miller, Allan Houston mais ils ne sont pas seuls. Voici ainsi donc la définition « facile » et pour rentrer un peu plus dans le détail, le pindown peut être utilisé de bien des manières, grâce à ses variations. A titre d’exemple, un Stephen Curry ou Ray Allen, ne va pas être défendu comme un joueur façon Dwyane Wade ou Lebron James. L’important pour utiliser au mieux le pindown, est de se rapprocher de la ligne de fond. Plus un joueur s’en rapproche, plus il aura d’angle pour se libérer de la défense. 3 exemples concrets pour se fondre dans le décor.

On sous estime souvent l’effort des arrières. Il faut savoir que des joueurs types Stephen Curry ou Ray Allen, font 2x plus de course que les autres joueurs. Le cardio doit être au point entre les sprints mais aussi les chocs contre les défenseurs. Autre point important, les screeners. Ils ont leur importance et n’hésitent pas à envoyer des sacrés coups de fesse pour lâcher des écrans illégaux devant des arbitres souvent dépassés. Selon le pindown, chacun a sa spécialité. Le joueur lambda prendra des sorties d’écrans simples. Placement, ligne de fond, course vers l’écran en se rapprochant du ballon, réception shoot (1ère vidéo).

Alternative avec le « Dribble Drag Pindown ». Lors de la vidéo ci-dessus, le meneur attend patiemment que son coéquipier se libère. Dans ce cas de figure, le point guard (Chris Paul) joue un pick and roll, pendant que son poste 2 (JJ Redick) réalise son pindown, de quoi farfouiller la défense qui ne sait plus où donner de la tête. Cela facilite le manque d’aide défensive avec 2 axes d’attaque.

On évoque maintenant le « Elbow pindown » des Warriors. Elbow en NBA = 45 degrés. Le mouvement de balle des Dubs est légendaire et ne sert pas qu’à faire beau. La balle circule de gauche à droite du terrain, de quoi faire bouger la défense pour libérer un écran dans le corner pour Steph, KD ou Klay. Il repique ensuite à 45 degrés « vers l’intérieur » pour shooter assez souvent, sans opposition.

On termine par le double drag pindown des Raptors « Era DeRozan ». Là encore, le meneur de jeu a un gros boulot à faire. Il prend non pas un mais deux picks and roll. Les deux partent dans des directions différentes et selon la situation (très souvent pour Ross et Powell), l’intérieur fait écran pour libérer le poste 2 ou 3. La belle époque de Dwane Casey. On vous met en bonus le fail de ce système avec Serge Ibaka.

On pourrait même créer le tir du tigre pindown. Les variations sont illimitées et seulement quelques unes ont été citées. C’est un art qui ne sera jamais perdu. Vous ne dormirez pas bêtes ce soir !

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