Après le Heatcheck, on continue les termes bien spécifiques du monde de la NBA. Que vous soyez novice, ignorant ou expert, il y a toujours du bon à apprendre.
Il faut toujours commencer une histoire par le début mais pour une fois, on commence par la fin. Il y a 21 ans, la NBA décide de mettre définitivement fin au handchecking. Même si la ligue US est encore dure à la fin des années 90 et au début des années 2000, l’attaque prend peu à peu le pas, bien qu’on soit encore loin de ce qui se passe des années 2010. La fin du handchecking allait changer l’histoire de la NBA, non seulement dans le jeu mais aussi d’un point de vue économique. La ligue veut se mondialiser et plus encore, elle veut se transformer en un show où l’attaque régnerait. On peut dire qu’il y a deux niveaux de handchecking. Le « vrai » handchecking est arrêté en 1994, avant de rentrer dans les détails voici la définition en une petite de phrase : contact entre la main du défenseur et le corps de l’attaquant. Le « 2ème niveau » concerne un contact entre l’avant bras du défenseur et l’attaquant se présentant de face. Elle sera interdite en 1997 et à partir de 2001 c’est l’autorisation de la défense de zone. La NBA rentrera ainsi dans une nouvelle ère.
Les règles changent, l’attitude des arbitres aussi. La bagarre de 2004 des Pistons tend vers un autre chemin et la ligue US sait que leur image à travers le monde est écornée. La NBA veut offrir une autre représentation, moins de défense, moins de physique, pour plus d’attaque et attirer des fans qui souhaitent plus de divertissement. Tant pis si ça se fait au détriment de l’essence même de la NBA. Pour en revenir au handcheking au sens propre du terme, il permettait ainsi à tous les joueurs de défendre à minima. Comment ? Tout simplement en maîtrisant le « cylindre » de l’attaquant avec un bon nombre de contacts autorisés. Comme le rappelait si bien Scottie Pippen, les joueurs les plus vieux pouvaient « lutter » contre les joueurs les plus rapides. Pour prendre un exemple de cette « liberté » perdue, le fameux « ballotage ». Chris Paul, Kevin Durant ou encore James Harden sont maître en la matière :
Un exemple parmi tant d’autres. Les joueurs en attaque sont surprotégés, pas à l’époque et il n’y a plus d’égalité entre les deux camps. Il est maintenant impossible, ne serait-ce que de toucher l’attaque sur phase arrêtée, quand il a le ballon en mains. Le handcheking permettra au fur et à mesure des années de donner de la liberté aux attaquants et ainsi changer la NBA pour toujours. Pour beaucoup, cela a ainsi permis à la ligue de se diriger vers une NBA plus offensive, ce qui ajoute forcément une certaine valeur au divertissement auprès des fans et une meilleure plus-value économique. Autre point du hand-check, le jeu dos au panier. Il est assez rare devoir les joueurs utiliser ses coudes ou avant bras, pour empêcher l’attaquant de reculer, c’est à la faveur de l’arbitre qui sanctionne en général. Le handchecking permettait aux défenseurs d’avoir une certaine autonomie pour freiner le joueur en attaque, notamment en cas de déficit physique.
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