Excellents face aux Trailblazers qu’ils ont d’ailleurs sweepé, les Pélicans débarquaient plein d’ambition à l’Oracle Arena cette nuit. S’ils ont bien essayé de résister, ils ont reçu une dure leçon de réalité en plein visage !
123-101 : un score lourd mais qui reflète plutôt bien l’écart visible sur le terrain entre les deux équipes. Déjà très bons face aux Spurs, les hommes de Steve Kerr ont prouvé une nouvelle fois qu’ils restent les véritables favoris dans la course au titre. Dans l’élan d’un omniprésent Draymond Green, ils ont su poser de vrais soucis aux Pelicans et ont déroulé en attaque.
Cette fois-ci, pas de Javale McGee dans le cinq de départ. Une mauvaise nouvelle pour les fans du chouchou de Shaquille O’Neal mais ils ont rapidement retrouvé le sourire : c’est Swaggy P qui débutait à sa place ce soir. Pas poste pour poste évidemment. Nick Young s’est chargé de Rajon Rondo, quoi qu’il a eu beaucoup de mal a l’empêcher de distribuer les caviars lors du premier quart-temps. Logiquement focalisés sur Anthony Davis et Jrue Holiday, les Warriors se sont d’abord fait surprendre par E’twaun Moore qui a rentré ses 4 premiers tirs. La réponse ne tardera pas. Kevin Durant profite de son avantage de taille et sanctionne les Pels, notamment sur fadeaway : 12 points lors du premier acte pour KD qui gêne énormément Nikola Mirotic !
Anthony Davis est lui aussi adroit et trouve des paniers faciles sur des caviars de son meneur. En défense, la raquette de New-Orleans a du mal à sécuriser le rebond et laisse trop de secondes chances aux Warriors qui créent un premier écart. Ecart vite comblé par Jrue Holiday et le quart-temps finit sur le score de 35-34.
En l’absence de Stephen Curry, les Pelicans font le pari de jouer sur un rythme élevé, proche de celui de leurs adversaires. Assez efficace en début de rencontre, ce rythme va cependant leur poser des soucis par la suite. Les Warriors provoquent de nombreuses balles perdues et de nombreuses fautes sur transition. E’Twaun Moore rejoint donc le banc et Ian Clark a dû mal à prendre la relève. Shaun Livingston et Quinn Cook sont très bons en sortie de banc mais le plus dangereux se nomme Draymond Green ! Parfait à la distribution, il nourrit Kevin Durant et Klay Thompson qui vont rivaliser d’adresse. Et alors de l’autre côté du terrain… Plus rien ne rentre ! Anthony Davis est privé d’accès au cercle et Nikola Mirotic n’arrive jamais à se démarquer. Résultat, Golden State passe un run terrible de 24-2 à leurs adversaires et l’écart frôle les 30 points !
Comme bien souvent, quelques minutes de distraction ou de maladresse suffisent à perdre pied face à cette équipe. Et dire que Stephen Curry n’est pas là… En une mi-temps, ils ont envoyé un lourd message pour la suite de la série. Défense étouffante, attaque sans fausses-notes (4 petites pertes de balles pour 19 passes décisives en 24 minutes !), le match était plié.
En bon compétiteur qu’il est, Anthony Davis n’a pas voulu s’avouer vaincu en seconde mi-temps, réduisant légèrement l’écart. Sauf que Jrue Holiday est bien gardé par Klay Thompson et Nikola Mirotic peine à s’extirper des prises de Kevin Durant. En grande maladresse ce soir, le duo ne peut rivaliser avec celui des Warriors qui inscrit 83 points. Ca fait 103-72, et 12 minutes plus tard 123-101.
2 jours : c’est le temps qu’auront les hommes d’Alvin Gentry pour trouver des solutions et tenter de renverser la vapeur lors du Game 2. Mission compliquée tant ces Warriors nous ont paru séduisant dans tous les compartiments du jeu. Mention spéciale à Draymond Green, impérial dans son duel face à Anthony Davis et qui finit logiquement en triple-double vu sa débauche d’énergie : 16 points, 15 rebonds, 11 passes, 3 interceptions et 2 contres ! Dans un match à haut rythme, il s’est senti totalement à l’aise, luttant comme un forcené sur chaque prise de balle. De quoi rappeler à tous qu’il est un des meilleurs défenseurs de la NBA.