Les Mavericks se sont inclinés hier soir contre les Wolves et parfois le talent est simplement trop fort mais l’amour du jeu de Dallas est indéboulonnable.
Les Mavericks font ce qu’ils peuvent et comme d’habitude, ils ne sont pas épargnés par les blessures. Seth Curry est absent et devrait revenir bientôt. Dennis Smith Junior s’est aussi blessé et selon Rick Carlisle, il ne reviendra pas tout de suite et le coach attendra qu’il soit à 100%. Même Noel est out et à la limite, ce n’est pas vraiment le problème puisqu’il n’était même pas utilisé. Il faut ajouter à ça un roster pas vraiment folichon et pourtant, l’équipe se donne comme on a pu le voir contre Minnesota.
Action anodine, JJ Barea plonge pour récupérer le ballon face à Towns qui lui rend pourtant quelques centimètres ou kilomètres au choix. A l’image du champion 2011, toute l’équipe se donne et peu importe qu’en face il y ait des MVP, des All-Stars, des Hall of Famers. Dallas joue les yeux dans les yeux avec n’importe qui et pas une fois, ils ne baisseront pas leur regard et affronteront l’adversité. C’est une opportunité unique pour plusieurs joueurs NBA inconnus au bataillon. Ils veulent prouver qu’eux aussi peuvent avoir une place dans la ligue. Alors oui, les résultats ne suivent pas forcément et ça doit leur faire mal de voir seulement 4 victoires sur les 9 derniers matchs. Mais rien qu’à leur envie, on peut voir qu’ils se sentent investis d’une mission grâce à un certain homme, Rick Carlisle. Lui qui a connu le top du top avec Detroit, Indiana ou Dallas, il prend un plaisir d’apprendre à ces gars que même dans la défaite, il est possible d’avancer.
Est ce que la NBA est faite d’un champion NBA et 29 autres losers ? Pas vraiment et c’est exactement le message que veut faire passer un coach comme Carlisle. Utiliser leur passion, ce qu’ils apprennent à l’entraînement, de l’exécution des systèmes, pour avancer. Même s’ils avaient beaucoup d’espoirs pour la future saison, il était certain que ça n’allait pas jouer le titre. Alors rien que de voir ces gars se battre, sans jamais abandonner, c’est tout de même appréciable. Rick Carlisle entretient cette culture de warrior. Rien de plus normal pour un coach qui a eu sous ses ordres Artest, Miller ou qui a joué avec Larry Bird.
Après la rencontre, Barnes regrettera le fait de ne pas avoir rentré les shoots mais comme dit plus haut, le talent a manqué :
« Nous ne pouvons pas nous plaindre de nos shoots. Nous avons eu des lay-ups, nous avons eu des shoots ouverts à 3 points, ouverts à 2 points. Nous n’avons pas rentré nos shoot. »